Point positif pour le dépôt GNL d’Edison à Brindisi

Le projet d’Edison visant à construire un dépôt de GNL dans le port de Brindisi a franchi une étape importante en matière d’autorisation, mais sa mise en œuvre reste incertaine.

Par un long arrêt, le tribunal administratif régional du Latium a résolu en faveur de l’organisme portuaire le litige entre l’Autorité du système portuaire du sud de l’Adriatique et le Consortium pour la zone de développement industriel (ASI). En résumé, la seconde, au début de l’année, avait produit des actes visant à empêcher le démarrage des travaux, malgré les autorisations délivrées par le ministère de l’Environnement et le ministère des Infrastructures et des Transports.

L’accent est mis sur le non-respect d’une règle qui prévoit une distance d’au moins 30 mètres pour des systèmes similaires du réseau ferroviaire, dans l’hypothèse où les voies relèvent de la concession portuaire demandée par Edison et libérée par l’ADSP – voies évidemment connectés à ceux qui relèvent de la zone ASI et continuent ensuite sur le réseau RFI – doivent être considérés au sens de la présente règle comme faisant partie d’un réseau unique soumis aux mêmes exigences.

Le TAR a cependant accepté l’argument de l’Adsp, estimant « que les actes adoptés par le Consortium, dans la mesure où ils visent à conformer et/ou à inhiber l’activité exécutive de l’œuvre autorisée, interfèrent avec les pouvoirs accordés à l’AdSP, qui est donc certainement en droit de contester lesdits actes en justice. (…) Il ne fait aucun doute que l’Autorité du Système Portuaire est l’administration en charge des interventions impliquées dans la réalisation des travaux, qui est située dans une zone gérée par elle et à l’égard de laquelle elle est investie des pouvoirs mentionnés. ci-dessus, étant d’un autre propriétaire de la voie ferrée à l’égard de laquelle surgit également le litige relatif à l’éloignement des installations à construire”.

Par ailleurs, « les consortiums de développement industriel disposent de compétences, toutefois limitées au périmètre du consortium, essentiellement orientées vers les infrastructures des zones entrant dans le périmètre précité et vers la fourniture de services aux entreprises, à l’exclusion des missions liées à l’urbanisme et à la construction ». surveillance. (…) En conséquence, toute possibilité de configurer la présence du Consortium dans le contexte portuaire en termes faisant autorité est de plus en plus exclue. Compte tenu de tout ce qui précède, les mesures contestées ont été adoptées par le Consortium en toute absence d’attribution”.

D’où l’annulation, qui débloquerait la possibilité de démarrer les travaux. Le conditionnel reste cependant obligatoire, car la remodulation des ressources du Fonds complémentaire du Pnrr, décidée par le Gouvernement il y a quelques mois, a privé le projet d’une contribution publique de 39 millions d’euros. Edison, avant même le jugement, avait clairement indiqué qu’elle n’avait pas encore résolu la réserve sur l’intention de poursuivre le projet malgré tout, étant donné que l’unique autorisation obtenue permet le démarrage des travaux d’ici décembre 2024.

Il est possible qu’une décision nécessite donc une éventuelle réaffectation des fonds publics d’ici les prochains mois.

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