Aujourd’hui, le livre sur la Libération de Florence est disponible gratuitement en kiosque chez Repubblica

Aujourd’hui, le livre sur la Libération de Florence est disponible gratuitement en kiosque chez Repubblica
Aujourd’hui, le livre sur la Libération de Florence est disponible gratuitement en kiosque chez Repubblica

Ces pages nous interrogent. Lecture de l’histoire de la Libération de Florence écrite par Valdo Spini Et Matteo MazzoniQue République aujourd’hui 22 juin dans les kiosques toscans avec l’achat du journal, il est inévitable de se poser des questions qui affectent profondément notre conscience de citoyen. Dans les pages de “1944 Florence se lève” (c’est le titre du livre, également disponible en version numérique pour tous les abonnés) resurgissent les mois dramatiques de l’occupation nazie qui a soutenu le régime fasciste de la République Sociale. Et une question surgit d’abord dans l’esprit de beaucoup d’entre nous : aurions-nous eu la force et le courage de faire ce que l’avocat Bocci, organisateur de Radio CoraAligi Barducci, commandant de la division Arno de Garibaldi, Anna María Enriques Agnolettitorturé un Villa Triste et abattu à Cercina ? Dans cet automne plombé de 43, où les hommes et les femmes de la Résistance ont-ils trouvé l’énergie morale de risquer leur vie pour un bien collectif comme la liberté de chacun, écrasé par les vingt ans de Mussolini ?

Ils étaient animés par une force que nous trouvons dans notre Constitution, qui a précisément pour présupposé l’antifascisme qui, à cette époque, était devenu le sentiment commun d’un nombre toujours plus grand d’Italiens. À cause de ça “1944 Florence se soulève” C’est un livre important, qui ne peut laisser indifférent. Sans prétendre être encyclopédique (il y a trop d’histoires personnelles de ceux qui ont subi l’oppression des nazis-fascistes et de ceux qui se sont opposés personnellement à eux), il dresse le tableau d’une lutte exceptionnelle, soutenue non pas par des super-héros, mais par des gens ordinaires qui , cependant, s’étaient mis en tête une merveilleuse idée : être à nouveau libre.

Spini et Mazzoni nous ramènent ici aux semaines qui ont suivi l’arrestation de Mussolini, le démantèlement des fascistes, l’armistice du 8 septembre, l’occupation nazie et le régime républicain se durcit à nouveau la ville sous l’emprise. Dans le livre on suit le climat plombé dans les rues, la création spontanée des premières formations partisanes sur les collines et dans les campagnes autour de Florence, les raids et les déportations qui ont décimé la communauté juive, les réunions des partis antifascistes qui ont créé et orienté la Résistance. Pendant la férocité du “gang Carità”, l’unité spéciale de soldats fascistes responsables des tortures à Villa Triste ensanglanta les rues de Florence, et le réseau des opposants s’établit dans ces mêmes rues. Ce qu’ils auraient pu être Gap, les groupes armés recherchés par le parti communiste, comme, comment Radio Cora, le groupe du Parti Action qui a transmis de précieuses informations aux alliés sur les mouvements des troupes allemandes. Tandis que le mouvement d’opposition au fascisme nazi se développait dans les usines, avec les grèves de mars 44 punies par les fascistes et les nazis par d’autres déportations.

Pendant ce temps, à la campagne, sur les collines autour de Florence, dans les Apennins, ils continuaient les affrontements entre partisans et nazis avec les Brigades noires. La bataille de Valibona fut le premier événement fondateur de cette histoire, d’autres suivirent. Comme celui de Pian d’Albero, s’est terminée avec 18 partisans capturés par les nazis et immédiatement pendus aux arbres de la rue Sant’Andrea à Figline Valdarno.

Lire les pages de Spini et Mazzoni, c’est se plonger dans ce terrible été de 44, où tout s’est incroyablement accéléré. Tandis que les Alliés remontaient la péninsule et Grosseto est libérée le 15 juin, quelques jours après Rome, les milices nazies et fascistes, prêtes à se réfugier derrière la Ligne Gothique, se déchaînent contre la population civile. Et contre les antifascistes. A cette époque, Gap était décimé et perdait beaucoup de ses membres sur le terrain, Radio Cora était vaincue et ses animateurs massacrés. Nous sommes fin juillet : les hiérarques fuient (Mario Carità inclus), les nazis ont miné les ponts sur l’Arno et les ont fait sauter dans la nuit du 3 au 4 août (à l’exception notable du Ponte Vecchio). Les Alliés sont désormais à Porta Romana, les brigades partisanes convergent vers la ville. Les fascistes laissent les tireurs isolés tirer sur tout le monde, soldats, partisans et civils. Le 11, le Comité toscan de libération nationale lance l’ordre. Et Florence se lève.

Oui, ce livre nous interroge. Sur l’antifascisme, sur la jeunesse sacrifiée, sur les idéaux et les valeurs qui nous ont donné cette liberté qu’après 80 ans, trop de gens tiennent peut-être pour acquise. Et cette question qui continue de se creuser comme un ver : qu’aurais-je été capable de faire ? Face à ces exemples, chacun de nous, dans son cœur, il peut y avoir une réponse, ce qui ne reste heureusement qu’hypothétique grâce aux hommes et aux femmes qui combattirent alors.

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