Plus que sur le lac, et surtout le premier jour de l’été, il semble que ce soit sur la lande où Conan Doyle a mis en scène Le Chien des Baskerville. Les nuages sont lourds et remplissent les eaux du Massaciuccoli de différentes nuances de gris, tandis que les lampadaires de style Albionic complètent la scénographie.
Dans ces conditions, il n’est pas facile de deviner le profil du nouveau Belvédère Puccini, et l’impact que pourrait avoir le réaménagement par temps clair reste confiné à l’imagination. Et pourtant, depuis hier matin a commencé un pèlerinage de curieux désireux d’être en avance sur leur temps, afin de se faire une idée de ce qui est ressorti du travail de ces mois.
Le verdict, du moins parmi la population locale – il y a aussi plusieurs touristes… mais il est difficile de leur demander une comparaison entre avant et après – est positif. Un avis équilibré est celui de Luigi Manfredi, un habitant du hameau Puccini qui est témoin des vicissitudes des rives du lac depuis des décennies. « Il est encore tôt pour comprendre à quoi ressemblera réellement le Belvédère – explique-t-il – également parce que les travaux sont encore en cours (hier matin, il y a eu un va-et-vient des ouvriers pour terminer les opérations sur la verdure publique, et une bonne partie de la zone était encore bouclée ; ndlr ) ne nous permettent pas de nous faire une idée précise, d’après ce que je sais, quand ils auront fini d’aménager les plantes, les opérations de nettoyage commenceront, et déjà l’aspect du béton sera différent à proximité de la zone. lac, quelqu’un l’a appelé “l’aéroport”, et à cause de la proportion entre le béton et la verdure, j’aime ça, un bon travail s’en est sorti. Et puis, avouons-le : c’est impossible de plaire à tout le monde, alors autant prendre. charge de la situation. Ensuite, s’il y a lieu d’apporter des corrections, elles seront apportées. »
Ce qui est sûr, c’est que, comme cela arrive (très) souvent à Viareggio, Guelfes et Gibelins ont commencé à se regarder du regard même au bord du lac. Par exemple concernant les parapets du lac. « On parle de les remplacer par des marches qui descendent jusqu’au niveau de l’eau, comme sur les lacs du nord – continue Manfredi – et quelqu’un a évoqué la sécurité… En ce qui concerne le très grand espace entre les parterres de fleurs et le chalet, d’après ce que j’ai voir, il pourrait également être fonctionnel en cas d’événements mineurs. Au début du Giro d’Italia, l’impression était très positive”.
Sous un autre angle, celui de ceux qui vivent non seulement ici, mais aussi au Belvédère, vient le verdict de Giacomo Bini (comme Puccini… “mais à Torre del Lago, qui sait pourquoi, nous nous appelons tous Giacomo”), du Chalet sur le Lac. « Il est trop tôt pour dire si cela plaira ou non aux gens – dit-il – ; ce que je sais, c’est que les travaux ont suscité beaucoup de curiosité, ce qui s’est traduit par un nouveau mouvement dans ce domaine. de Torre del Lago. Au cours des deux ou trois dernières années, la situation ici au Belvédère s’est un peu calmée, certains opérateurs ont été en difficulté, mais maintenant, le passage a augmenté en termes de volume. le réaménagement est le signe avant-coureur d’une redécouverte du Belvédère. Mon avis, je suis architecte et je ne peux pas avoir la vision globale d’un expert du secteur – conclut Bini – mais d’après ce que j’ai pu voir, il me semble que la place est agréable d’un point de vue esthétique”.
