Turin et ses 40 jours comme un mouton – Turin News

Turin et ses 40 jours comme un mouton – Turin News
Turin et ses 40 jours comme un mouton – Turin News

Peut-être que le Carême turinois est terminé. mais nous ne pouvons pas oublier la violence qui a tenu la ville en otage pendant 40 très longs jours, avec les trois universités occupées si l’on alignait le Palazzo Nuovo, le Département de Physique de via Giuria et l’École Polytechnique, attaqués en masse et non par des étudiants (avouant toujours qu’il y en avait), mais de cette bande d’antagonistes et de ce qui reste des miettes des centres sociaux. Des lieux d’études, même internationalement célèbres, transformés en camps avec des imams improvisés avec leurs prières improvisées, les drapeaux palestiniens au vent et – accordez-moi – des professeurs fous. Les résultats sont là, au centre de Turin, via Po, via Sant’Ottavio, Corso Duca degli Abruzzi et peu à peu dans les rues que traversaient les commandos, salissant les murs, les vitrines des banques, les monuments et les bâtiments avec leurs graffitis contre la police et contre Israël. Il suffit de se promener dans ce Turin immonde pour comprendre que les autorités, notamment celles qui gouvernent nos universités, ont baissé la tête et ont agi avec une faiblesse incompréhensible. Pendant ce temps, les étudiants, les vrais, demandaient à pouvoir étudier et obtenir leur diplôme dans les salles de classe occupées. Hier, pour revenir aux dernières nouvelles, la honte est peut-être terminée. Nous nous retrouvons au Palazzo Nuovo avec les escaliers peints en rouge simulant le drapeau pro Palestine, les caddies renversés et remplis de détritus, les salles de classe dévastées, les toilettes impraticables, le mobilier en ruine et à remplacer. De même qu’il faut repeindre la façade du Rectorat de via Po et les portiques où, avec la honte des écrits et le noir appliqué sur les murs, nous voyons aussi aujourd’hui la peur qui se transforme en silence chez ceux qui, comme les commerçants , ont subi les dégâts les plus graves. Et vu la disparition des touristes et des gens qui se promènent souvent sous les arcades. Pourquoi faire supporter tout cela à la ville ? Pourquoi encore fouiller dans les poches vides des citoyens avec d’autres dépenses pour remédier au désastre ? L’Okkupanti, je mets le kappa avec conviction, promets de revenir. J’espère que cette fois Turin apprendra à les accueillir.

PREV Alessio Mattei, première joie du Trophée Aprilia “Un point de départ”
NEXT Catanzaro célèbre l’écrivain Saverio Strati