Italie, dernier drapeau de Donnarumma

Italie, dernier drapeau de Donnarumma
Italie, dernier drapeau de Donnarumma

S’il n’avait pas été là. Qui sait si l’autre soir, après cette série d’exploits qui ont empêché l’équipe nationale de vaincre l’Espagne, Gigio Donnarumma…

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S’il n’avait pas été là. Qui sait si l’autre soir, après cette série d’exploits qui ont empêché l’équipe nationale de vaincre l’Espagne, Gigio Donnarumma il repensa au nombre de fois où il avait lu et écouté d’autres mots : s’il y avait eu quelqu’un d’autre que lui, par exemple. Car le sort de ce garçon qui a grandi vite, qui a fait ses débuts en Serie A à seulement 16 ans, est de finir souvent accusé d’erreurs. On parle moins des arrêts de haut niveau, soulignés par Gigi Buffongardien de but à la Coupe du monde 2006 et chef de délégation aux Championnats d’Europe.

“Donnarumma était un rempart imbattable: sans le but de l’Espagne, il aurait mérité 10”. Buffon et le coach mental Nicoletta Romanazzile même professionnel qui a suivi Marcell Jacobs avant le triomphe olympique à Tokyo, a réalisé un travail précieux sur Gigio, le rendant mentalement plus fort. Dès lors, prêt à rejeter non seulement les balles mais aussi les critiques – il en a reçu beaucoup à Paris la saison dernière – qu’il reviendra tôt ou tard à écouter et à lire. Il le sait et ne se fait aucune illusion sur le fait que l’album contient d’autres musiques. Mais qu’est-ce qui pourrait perturber un garçon qui, à seulement 14 ans, part de Castellammare pour Milan avec le rêve de devenir numéro 1 du club des Rossoneri et de l’équipe nationale ?

De Gigi à Gigio

Un rempart insurmontable, comme le définissait Buffon, est aussi celui qui protège le dos de ses coéquipiers. Ici parce que Spalletti il a embrassé Donnarumma avec enthousiasme l’autre soir à Gelsenkirchen car ses arrêts ont évité un effondrement qui aurait fait tomber le moral des Azzurri sous les crampons. Les chances de qualification restent intactes, un match nul suffit. “Ne nous bandons pas la tête”, a souligné Gigio. Mieux vaut s’en servir pour détourner quelques ballons vers le but croate lundi. Spalletti Si l’on étudie les mesures correctives, Donnarumma ne fait certainement pas partie des joueurs à garder à l’écart. Fort et serein car il est enfin sûr de lui, de ces compétences qu’il a pu peaufiner auprès des maîtres rencontrés sur son chemin. C’est quelqu’un qui n’a pas peur des défis. Il y a trois ans, convaincu par le manager Mino Raiola, avant le Championnat d’Europe, il a conclu l’accord avec le Paris Saint-Germain. Le tournant de sa carrière, notamment sur le plan économique (contrat d’une valeur de 12 millions par saison), même si le rêve de remporter la Ligue des champions restait tel.

Homme du Sud

Voler vers Paris, Donnarumma il n’en a pas fini avec sa terre. Le capitaine est le seul sudiste de l’équipe nationale, avec Barella, né à Cagliari. Homme fièrement méridional, apparenté à Castellammare di Stabia. Aux Championnats d’Europe il y a trois ans, il y avait aussi les Napolitains Ciro Immobile et Lorenzo Insigne et le Calabrais Domenico Berardi. Insigne a perdu l’équipe nationale alors que Mancini était encore sur le banc, décidant de s’envoler pour Toronto. Immobile a été choisi par l’entraîneur comme premier capitaine puis a disparu des radars mais Luciano n’a toujours pas trouvé de solution pour rendre l’attaque plus efficace et moins prévisible. Berardi souffrait de problèmes physiques. Il ne s’agit pas seulement d’une simple statistique. La présence d’un seul sudiste en équipe nationale doit plutôt être un élément de réflexion et un encouragement pour les clubs – notamment le plus prestigieux, Naples – à investir dans leurs équipes de jeunes et à croire en leurs jeunes joueurs. Sur les trois Napolitains devenus champions d’Europe à Londres en 2021, un seul, Insigne, a joué pour Naples ; les deux autres avaient rejoint les superpuissances du Nord à un très jeune âge, Donnarumma à Milan et Immobile à la Juve.

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