Changement au sommet de l’Uil Parma

Le conseil territorial des filiales de l’Uil Emilia-Romagna de Parme et de Plaisance a eu lieu ces derniers jours à Parme, à l’hôtel Parma & Congressi, en présence du secrétaire régional Marcello Borghetti. A cette occasion, le coordinateur territorial Mario Miano, qui dirige l’UIL de Parme depuis de nombreuses années, a annoncé son intention de renoncer à son poste. Le secrétaire général de l’Uiltrasporti Emilia Romagna Fabio Piccinini a été désigné pour le remplacer par le Secrétariat régional de l’Uiltrasporti Emilia Romagna, qui conservera son poste actuel et assumera donc les deux fonctions. Dans le processus de régionalisation déjà réalisé pour le CST Uil de Parme, en synergie avec la structure confédérale régionale, Piccinini aura pour tâche de renforcer l’unité politique et organisationnelle de l’Uil dans toute la région de Parme. Miano, dans la confédération depuis 1990, a été également secrétaire régional des banques de l’UIL, membre du conseil d’administration de la caisse de pension du personnel d’Unicredit et membre du conseil d’administration du groupe APA Unipol de Parme. Tout au long de sa longue carrière, il a fait l’objet de nombreux éloges et remerciements. Miano restera toutefois à l’exécutif régional. Au cours du débat, il y a eu une bonne discussion sur les nombreuses batailles ouvertes par l’Uil pour une société plus juste, à commencer par la lutte contre le travail précaire, qui touche de nombreux jeunes qui reçoivent des offres d’emploi honteuses qu’ils ont raison de refuser !

L’Uil a lancé une campagne nationale “Non aux travailleurs fantômes”. Le problème des salaires et de la reconquête du pouvoir d’achat a été évoqué à plusieurs reprises ; la proposition de l’Uil est qu’il est nécessaire de soutenir le renouvellement des CCNL et des contrats complémentaires, c’est pourquoi le gouvernement pourrait faire quelque chose de plus, comme un allègement fiscal sur les augmentations contractuelles, au lieu d’accorder une énième amnistie préventive. Nous avons ensuite évoqué la sécurité et la bataille pour le zéro décès au travail ; 1 041 personnes meurent chaque année et il y a 500 000 accidents, quelque chose ne va pas et vous ne pouvez pas l’ignorer. L’UIL nationale amène sur de nombreuses places italiennes une masse de cercueils en carton, autant qu’il y a de morts au travail, pour ébranler les consciences face à ce drame. Le travail et la mort ne doivent jamais se rencontrer ! Autres sujets abordés : les politiques industrielles, l’innovation technologique, l’intelligence artificielle et un fonds souverain européen pour accompagner la transition productive. Des inquiétudes ont été exprimées quant à une Europe qui réintroduit un pacte de stabilité qui a le goût des anciennes politiques d’austérité qui ont échoué. De ce point de vue, l’Uil considère comme fondamentales la défense de la santé publique et une réforme définitive de la sécurité sociale. Enfin, une loi sur la représentation a été fortement demandée pour reconnaître le rôle des organisations syndicales véritablement représentatives et renforcer la qualité des négociations.

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