Best Performer manque de plus en plus, le projet que le groupe Nord Est Multimedia, qui édite également le Messaggero Veneto, a décidé d’entreprendre avec la collaboration d’ItalyPost. La rencontre avec les meilleures entreprises du Frioul central aura lieu jeudi à 17 heures, dans la salle du conseil Egidio Feruglio, Piazza Indipendenza 1, à Feletto Umberto. Pour participer, il suffit de vous inscrire sur le site www.eventinem.it.
Le Frioul a sa propre histoire, y compris économique, et c’est l’histoire d’un territoire qui a su évoluer et croître, rattrapant l’écart dont il souffrait par rapport à d’autres régions, devenant, avec la Vénétie, le “moteur” du le pays. Le Frioul a toujours été une histoire de rédemption.
Et, aujourd’hui encore, le lien entre la terre et ses fruits demeure, héritage d’une longue économie agricole, et d’autres activités, notamment manufacturières, tirant le meilleur parti d’une vocation également ancienne, artisanale, devenue plus tard industrielle, qui caractérise la région. C’est à dire que dans la liste des Best Perfomer, c’est-à-dire les 100 excellentes entreprises du Frioul central, on y retrouve des multinationales et des entreprises familiales, nées il y a 50, 60, 70 ans, qui ont surmonté d’innombrables défis, qui ont su grandir, évoluer, innover et rivaliser. Aux côtés de quelques grandes entreprises – dont une qui, là encore, nous ramène à l’histoire économique de la région, et donc aussi à la coopération – qui ont réalisé des bonds de taille notables.
À ces excellentes entreprises, le groupe Nord Est Multimedia, éditeur de Messaggero Veneto et de 6 autres journaux du Nord-Est, en collaboration avec ItalyPostconsacre un événement qui a l’ambition de parler de ces entreprises, et surtout de les faire parler des méthodes et stratégies qui leur ont permis d’être des moteurs de croissance et de développement du territoire.
«Les investissements – souligne Piero Petrucco, président de la Confindustria Udine – ont produit un tissu productif local transformé : plus innovant, résilient et durable. Et il est intéressant de constater que, en analysant les différents secteurs, environ 80 % des entreprises du classement appartiennent à celles identifiées par la soi-disant « Stratégie de spécialisation intelligente » (S3) du Frioul-Vénétie Julienne. Cette stratégie a été créée dans le but de maximiser l’impact des investissements dans la recherche, le développement technologique et l’innovation, en fonction des spécialisations des différents territoires”.
Par ailleurs, ces entreprises «représentent l’épine dorsale du pays et plus particulièrement du Nord-Est, et beaucoup d’entre elles sont ce qu’on appelle les « multinationales de poche » – Petrucco encore une fois – et le centre du Frioul abrite nombre de ces « multinationales de poche » avec leurs chaînes d’approvisionnement territoriales. Le Made in Italy et la flexibilité du tissu industriel italien représentent un phénomène unique et s’identifient principalement à notre fabrication, précisément celle représentée par ces entreprises. Nos territoires ne sont donc pas une limite, mais un avantage compétitif. L’écosystème local, avec ses compétences et ses valeurs, se qualifie comme acteur de développement.”
Dans le classement des meilleures entreprises, comme mentionné, nous trouvons des entreprises de taille moyenne à grande, de nombreuses entreprises de taille moyenne et de nombreuses petites. Cohabitent des multinationales et des entreprises familiales qui président «un territoire – dChiara Luca Cristoforetti, directrice générale de CiviBank – qui représente le cœur de CiviBank, dans lequel nous sommes profondément enracinés, comme en témoigne la présence de plusieurs de nos succursales. » Une proximité qui se traduit par « une attention aux besoins des entreprises, en les accompagnant dans leurs parcours d’investissement et de croissance, comme le démontre notre nouveau plan industriel qui prévoit une expansion significative des concessions de crédit, mais aussi des services, comme le Foreign Desk pour aider les exporter”.
Du passé au futur, dans un contexte compliqué comme celui actuel, les Meilleures Entreprises sont appelées à agir quand même, par exemple relever des défis toujours nouveaux, en nous équipant pour être compétitifs. Et si hier, rappelant l’histoire, la disponibilité des ressources humaines était rarement un problème, elle constitue aujourd’hui l’un des facteurs cruciaux, destiné à le devenir de plus en plus. «Attirer et retenir les talents – considère Cristoforetti – est une question cruciale, car je crois que ce qui lie des questions comme la concurrence et l’incertitude, ce sont les personnes. C’est en eux qu’il faut investir, en mettant l’accent sur la formation, mais aussi sur la qualité de vie en entreprise. »
«Il y a un aspect démographique – note Paolo Ermano, économiste, professeur à l’Université d’Udine – qui est déjà évident et qui va s’aggraver, mais il y a aussi un aspect d’attractivité. Par exemple, les entreprises les plus performantes pourraient entamer une démarche d’augmentation des salaires, augmentant ainsi le bien-être de la région. En complément, on peut imaginer une action systémique : éventuellement coordonnée par les associations professionnelles, les entreprises pourraient investir dans le territoire pour le rendre plus attractif, par exemple à travers la création de services facilitant la conciliation, tandis que le secteur public pourrait allouer une part d’investissements pour faire de cette région un choix possible pour ceux qui arrivent d’autres territoires ou d’autres pays.
