CGIL : « L’accord syndical de l’entreprise hospitalière sur la rémunération au rendement est très mauvais »

CGIL : « L’accord syndical de l’entreprise hospitalière sur la rémunération au rendement est très mauvais »
CGIL : « L’accord syndical de l’entreprise hospitalière sur la rémunération au rendement est très mauvais »

Mauvais, voire très mauvais, de notre point de vue, est l’accord syndical de l’entreprise hospitalière de Ferrare sur la rémunération au rendement 2024 des cadres des médecins, psychologues, pharmaciens, biologistes, physiciens, chimistes et professions de santé.

Un accord erroné, signé par toutes les organisations syndicales de direction à l’exception de la CGIL ; un accord de division qui pénalise les jeunes et met en évidence une approche désintégratrice et divisive parmi les professionnels de l’entreprise, un retour en arrière qui ne regarde pas vers l’avenir mais uniquement vers le passé.

En fait, la division est l’élément sous-jacent d’un mauvais accord qui oppose tout le monde. L’accord prévoit en effet des quotas mensuels, et par conséquent des quotas annuels dans leur ensemble, différenciés en fonction de l’ancienneté et du profil, prévoyant par exemple des valeurs exagérément basses pour les cadres médicaux qui ont moins de 5 ans d’ancienneté par rapport à ceux qui en ont plus. 5 ans et sans émettre également d’hypothèse de corrélation liée à la responsabilité organisationnelle.

On parle de pénurie de jeunes médecins et autres professionnels de santé mais les accords vont dans le sens inverse, des choix qui vident les déclarations sur les jeunes et la nécessité de les valoriser de leur contenu. Nous pensons que la négociation ne peut manquer de prendre en compte les besoins objectifs du système, en l’occurrence celui d’être attractif envers les jeunes managers, un enjeu qui se manifeste dans d’autres entreprises de la Région et qui risque donc de créer des flux de déplacement vers d’autres territoires. pour lesquels ils ont fait des choix différents.

Le deuxième découpage est plutôt lié au profil d’adhésion qui caractérise encore une fois la cotisation annuelle globale qui est différenciée selon que l’on est médecin, pharmacien, psychologue, biologiste ou gestionnaire des professions de santé, là encore sans aucune évaluation organisationnelle.

Il est paradoxal qu’elle soit la seule CGIL à demander quelque chose de différent dans le contrat complémentaire et à vouloir maintenir ensemble les différentes catégories et générations de professionnels.

La dernière étape est le collège des commissaires aux comptes, l’organisme qui compte en son sein le membre du ministère de l’Économie et des Finances qui doit valider les accords syndicaux. S’ils disent oui, nous aurons du matériel pour certifier qu’aujourd’hui ceux de la politique de reconnaissance du mérite sont des mots derrière lesquels il n’y a rien.

En fait, peut-être moins que rien.

Direction du domaine Santé de la FP CGIL

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