Sentence du TAR Sicile-Palerme : Plan paysager de Sciacca partiellement annulé

Sentence du TAR Sicile-Palerme : Plan paysager de Sciacca partiellement annulé
Sentence du TAR Sicile-Palerme : Plan paysager de Sciacca partiellement annulé

Avec un recours déposé auprès du TAR Sicile-Palerme, un propriétaire d’Agrigente d’un terrain situé à Sciacca dans la commune de Belvedere-Pozzo di Gallo a contesté le décret du conseiller municipal n°. 64 GAB du 30 septembre 2021 pour l’approbation du plan paysager des zones 2, 3, 5, 6, 10, 11 et 15 de la province d’Agrigente, dans la partie dans laquelle l’instrument de planification a soumis à la protection le fonds susmentionné niveau 3, arguant qu’il serait couvert par une zone boisée ou soumis à des restrictions de reboisement.

L’appelant, représenté et défendu par les avocats Gaetano Caponnetto et Vincenzo Caponnetto, a critiqué les autres dispositions du même décret relatives aux parcelles relatives aux terrains adjacents à celui de sa propriété, qui porteraient atteinte à ses droits de domination.

Les avocats Gaetano et Vincenzo Caponnetto ont confié l’appel à deux ordonnances de censure. La première dénonce le raisonnement perplexe et contradictoire avec lequel les observations du requérant concernant le projet adopté ont été rejetées. La seconde concerne l’excès de pouvoir dû au manque d’enquête, à la fausse déclaration, au caractère déraisonnable et à la violation de l’art. 97 de la Constitution, ce qui affecterait la disposition contestée.

En résumé, le requérant en a déduit que les zones dont il était propriétaire ne présenteraient pas les caractéristiques correspondant à la destination paysagère qui leur a été attribuée et que la motivation qui sous-tend le rejet des observations présentées serait incomplète et ambiguë, se référant à d’éventuels contrôles ultérieurs de la réalité de zones boisées.

L’Administration Régionale défenderesse, comparaissant devant le tribunal, a demandé le rejet du recours, soulignant que lors de l’élaboration de la partie du plan relative à l’identification des zones boisées, l’autorité paysagère n’aurait pu faire autre chose que de prendre connaissance du Plan Forestier Régional. Inventaire, établi par le Corps Forestier compétent.

Le TAR Sicile-Palerme, par un arrêt publié le 11/06/2024, a accepté les objections soulevées par les avocats Gaetano et Vincenzo Caponnetto, concernant l’absence d’enquête préliminaire sur le décret contesté, qui ne tient pas compte du fait que le le terrain appartenant à l’appelant n’est pas caractérisé par la présence de zones boisées.

La Surintendance du BB.CC.AA. d’Agrigente a en effet pris connaissance des résultats des investigations menées par le Département des Forêts local, qui a constaté sur le terrain concerné “… la présence d’oliviers… Le périmètre de la zone… est le résultat d’interprétation de photos aériennes de photos satellites et dans ce contexte les arbres au bord de la route des SS. 115… composée de plants d’eucalyptus a été étendue par erreur également aux parcelles cadastrales no. 121, 156 et 157 de la feuille de plan cadastral n. 109 du CT de la commune de Sciacca, qui a probablement confondu les oliviers… avec des eucalyptus. Par conséquent, les arbres fruitiers des parcelles cadastrales no. 121, 156 et 157 de la feuille de plan cadastral n. 109 du CT de la commune de Sciacca… n’entrent pas dans la définition de forêt”, déclenchant ainsi la procédure de rectification du Plan Paysager contesté.

Les juges administratifs ont en effet considéré que l’ouverture de cette procédure confirme à elle seule les déficiences de l’enquête signalées sur ce point par la partie requérante, étant donné que l’autorité régionale s’est visiblement contentée de procéder à une évaluation exclusivement sur papier, sur la base d’informations datées, au lieu de cela, procéder à des contrôles nouveaux et actualisés de l’état des lieux, exactement comme cela a été fait tardivement avec le début de la procédure de correction du Plan contesté, actuellement en cours.

Autrement dit, une preuve documentaire a été apportée de l’inexistence de la zone boisée sur le terrain de l’appelant. En substance, le TAR Sicile-Palerme a souligné que les constatations concernant les zones de la municipalité de Sciacca considérées comme boisées par le plan paysager contesté étaient d’une telle pertinence et cohérence qu’elles imposaient, avant l’approbation du plan, les investigations approfondies nécessaires dont l’absence a été dénoncée à juste titre par l’appelant.

C’est pourquoi le TAR Sicile-Palerme a accueilli le recours, annulant la disposition contestée uniquement dans la partie dans laquelle l’acte de planification soumettait le terrain appartenant au requérant au niveau de protection 3, en soutenant qu’il serait couvert par une zone boisée ou soumis à des contraintes de reboisement.

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