Di Bonaventura : «Le remaniement a foulé aux pieds la démocratie» – Teramo

Di Bonaventura : «Le remaniement a foulé aux pieds la démocratie» – Teramo
Di Bonaventura : «Le remaniement a foulé aux pieds la démocratie» – Teramo

TÉRAMO. «La démocratie a été piétinée. Il n’a pas été tenu compte de ceux qui sont allés voter. » La réaction de l’ancien édile ne s’est pas fait attendre Valdo Di Bonaventurasupprimé par le maire Gianguido D’Alberto après le remaniement du conseil en milieu de semaine. Lors d’une conférence de presse très fréquentée, tenue hier au bar San Matteo, Di Bonaventura est passé à l’attaque en annonçant une manifestation de protestation qui se tiendra jeudi matin devant le siège de la municipalité et en avançant l’hypothèse d’une collecte de signatures pour demander pour sa démission par D’Alberto.
«Les remaniements ne se font pas au bout d’un an», a déclaré l’ancien conseiller, «ça veut dire que quelque chose ne va pas. Moi et mon collègue Ilaria De Sanctis (elle a également été exclue du conseil, sdc), nous travaillions bien dans nos champs et ne méritions pas un tel traitement. Ma liste Teramo Vive, lors des dernières élections municipales, a obtenu 2 111 voix. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et ces consensus ont rendu possible la victoire de D’Alberto. Avec la décision du maire, la représentation électorale des habitants de Teramo a donc cessé. C’est là le vrai problème et c’est pourquoi beaucoup de gens ne vont plus voter. Je remercie tous ceux qui m’ont envoyé des messages de proximité et d’estime.” A ceux qui lui demandaient si sa défenestration était le prix à payer pour se présenter aux élections régionales avec Azione (qui siège dans l’opposition dans la municipalité), Di Bonaventura a répondu : « C’est une excuse. J’ai agi en tant qu’indépendant, avec l’engagement d’aider Luciano D’Amico, à tel point qu’au bout de quelques jours j’ai annoncé que je ne rejoindrais pas Azione. Cette candidature, grâce à mes 2 mille voix, a permis à la province de Teramo d’avoir quatre conseillers dans la Région. Le maire avait depuis un moment une attitude négative à mon égard, je me sentais comme un poisson hors de l’eau. Ce n’est pas vrai que je dis du mal de lui. J’ai mal parlé de certains choix comme les interventions pour l’Hypogée, pour lesquelles j’avais un projet qui consistait à reproposer la fontaine, ou la gestion des parkings. Je n’ai jamais été pris en considération dans les décisions importantes, le maire et Giovanni Cavallari (ancien conseiller aux travaux publics, sdc) les scientifiques l’ont fait. À la base de mon exclusion et de celle de De Sanctis se trouvent des intrigues et des jeux politiques. J’espère que celui qui me remplacera maintenant pourra faire mieux que moi. Mais cela ne s’arrêtera pas là”, a ajouté l’ancien conseiller, “car quelque chose d’aussi grave ne peut pas passer inaperçu. Nous organiserons une manifestation pacifique jeudi et je n’exclus pas de recueillir des signatures pour demander la démission de D’Alberto.”
Enfin, une rencontre avec Di Bonaventura est possible Michele Raiolaexpulsé il y a deux jours de Teramo Vive, pour tenter de combler le fossé entre le jeune conseiller et le groupe.
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