Enti-escargot, le maillot noir revient à Chieti – Pescara

L’AIGLE. Les Abruzzes occupent la deuxième place en Italie pour les retards de paiement des entreprises par l’administration publique : 32 jours de plus en 2013 et 13 de plus au premier trimestre 2024. La pire performance revient à Chieti, troisième du classement national, avec 61,85 jours de plus. que la moyenne. Teramo occupe la 23ème place avec 8 jours de plus, L’Aquila la 30ème place avec 0,27%, moins d’un jour.
Seule Pescara, seule ville vertueuse des Abruzzes, inverse la tendance, avec une avance d’un peu plus de deux jours, 2,22%, par rapport au délai de paiement. Entre achats, consommation, approvisionnements, maintenance, formation du personnel, l’État a engagé en 2023 un coût total de 122 milliards d’euros, mais n’a pas pu honorer tous les engagements économiques pris auprès de ses fournisseurs.
Les dettes commerciales de notre administration publique s’élèvent en effet à environ 50 milliards d’euros. Les plus pénalisées sont les petites entreprises fournissant des biens et des services. C’est ce qu’affirme le bureau d’études du CGIA de Mestre. Parmi les administrations publiques qui tardent à payer leurs fournisseurs figurent les communes du Sud : en 2023, la situation la plus critique a été enregistrée à Naples où les fournisseurs ont été payés avec 143 jours de retard. Suivi par Andria avec 89,5 jours de retard par rapport au délai contractuel, Chieti avec +61,8, Reggio de Calabre avec +54,8, Agrigente avec +53,5 et Isernia avec +53. Dans le Centre-Nord, en revanche, presque toutes les capitales provinciales paient bien avant les termes fixés par le contrat.
Les situations les plus vertueuses concernent Padoue, Grosseto et Pordenone avec un acompte de plus de 21 jours. En revanche, en ce qui concerne les administrations régionales, hors Molise (+145,9), Abruzzes (+32) et Basilicate (+13,66), les autres entités administratives ont enregistré des performances plus que bonnes, notamment dans le Centre-Nord.
Ces dernières années, les entreprises hospitalières, notamment dans le Sud, ont également accusé de sérieux retards de paiement. En 2023, la situation générale s’est toutefois nettement améliorée.
Même les ministères peinent à respecter les dispositions de la loi concernant les délais de paiement relatifs aux transactions commerciales. L’année dernière, neuf ministères sur 15 (soit 60% du total) ont liquidé leurs fournisseurs avec retard par rapport aux délais contractuels. Le ministère du Tourisme a pris la marque noire avec un retard de 39,72 jours, le plus vertueux étant celui de l’Agriculture. Pour résoudre la situation, la Cgia de Mestre indique une solution : prévoir par la loi une compensation sèche et directe entre les certains crédits liquides et recouvrables accumulés par une entreprise envers l’Administration Publique, et les dettes fiscales et de cotisations que celle-ci doit honorer à la trésorerie. (mp)
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