Pendant que Florence choisit le nouveau maire entre Funaro et Schmidt, Renzi reste silencieux

Pendant que Florence choisit le nouveau maire entre Funaro et Schmidt, Renzi reste silencieux
Pendant que Florence choisit le nouveau maire entre Funaro et Schmidt, Renzi reste silencieux

Ernesto Ferrare

Florence — Sara Funaro ou Eike Schmidt. La première femme maire de Florence pour le Parti démocrate ou la chute sensationnelle du bastion de la gauche italienne avec l’ancienne directrice des Offices choisie par Donzelli et Sangiuliano qui s’installe au Palazzo Vecchio. Avec les résultats du scrutin attendus aujourd’hui à partir de 15 heures, la décennie du Dario Nardella. Hier, le taux de participation a été faible, inférieur à la moyenne toscane, 28,68% à 19h contre 30% pour les régionales. Six points de moins qu’en 2009, dernier scrutin.

Baisse du taux de participation : « faute » du pont S. Giovanni ?

Ce n’est pas une surprise : pour les Florentins, c’était le week-end du saint patron San Giovanni et malgré le mauvais temps, ils étaient nombreux s’est enfui vers la mer. Beaucoup pourraient cependant revenir ce matin, attirés sinon par les sondages par les traditionnels feux d’artifice sur les bords des rivières. Quoi qu’il arrive, le résultat florentin sera un résultat destiné à envoyer un signal sur la scène politique nationale. Funaro, conseillère sociale sortante et nièce du maire de l’inondation de 1966 Bargellini, part bien en avance : malgré les mille divisions du centre-gauche au premier tour, elle atteint 43,2% soutenue par une coalition qui, outre le Parti démocrate, voit Verts-Gauche, Plus d’Europe, Listes d’action et civiques mais pas Italia Viva de Renzi, qui l’a contesté en nommant le vice-gouverneur Saccardi et a été un semi-flop.

Les 5 Étoiles avec Funaro au second tour

Au second tour, les 5 Étoiles se sont immédiatement rangés du côté de Funaro alors que l’ancien premier ministre n’a pas dit un mot. laissant les mains libres, bien que Saccardi et d’autres aient soutenu le Parti démocrate. Le triomphe de Funaro serait aussi un signe en vue des élections régionales de 2025 : le signal que le vaste champ toscan peut peut-être survivre sans le renzisme. « Battons le pire droit de tous les temps » a invoqué Funaro vendredi en chantant Bella Ciao aux côtés d’Elly Schlein. Et le Nazaréen espère que le message « pas de passage » parviendra de Florence à Meloni&co.

A vrai dire, Schmidt, un peu seul, n’a jamais cessé d’y croire. Il y a deux semaines, il s’est arrêté à 32,9% et s’est lancé dans la poursuite avec une série d’annonces impressionnantes, de l’assurance antivol pour les citoyens aux frais de la municipalité jusqu’à un nouveau stade pour la Fiorentina. Les grands noms nationaux du centre-droit ne se sont pas présentés : ni Meloni, ni Salvini, ni Tajani. aucun. Tactique mais aussi realpolitik. «Si je perds, je resterai également au Conseil», a garanti Schmidt. Mais au musée de Capodimonte où il s’était mis en congé, il ne trouvera pas un accueil festif. Tandis que pour la droite, le rêve de l’assaut contre l’ancienne Toscane rouge, avec Florence perdue, s’éloignerait.

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