“On espère un sursaut de prise de conscience, quelqu’un va débrancher…”

“On espère un sursaut de prise de conscience, quelqu’un va débrancher…”
“On espère un sursaut de prise de conscience, quelqu’un va débrancher…”

Politique – Viterbe – Analyse impitoyable de l’administration Frontini de Cuore della Tuscia qui espère un retour aux urnes : “Pour se relever après avoir touché le fond”

Chiara Frontini

Viterbe – Nous recevons et publions – Il est déprimant de constater avec tristesse ce à quoi nous habituent nos principaux représentants de la classe politique actuelle de notre ville.

La courtoisie et l’élégance institutionnelle qui devraient toujours être présentes chez ceux qui ont reçu de la part des citoyens la tâche de les administrer ont été complètement perdues (en supposant qu’elles existaient parfois). Une écharpe tricolore peut dans certains cas être considérée comme une sorte de laissez-passer pour des comportements et des expressions de mauvais goût et résolument exagérés.

Le mauvais langage est justifié comme s’il était permis lors d’un dîner privé de créer une atmosphère plus détendue et conviviale, en oubliant qu’une figure institutionnelle a des obligations de bon goût, d’élégance et de discrétion dans n’importe quel contexte dans lequel elle se trouve.

Notre première ville ressemble de plus en plus à une mauvaise copie de Janus à deux visages, mais alors que la divinité en question était représentée avec deux visages, puisque le dieu pouvait regarder l’avenir, le passé mais pas le présent, elle a oublié le passé (juste pensez à sa campagne électorale grandiloquente sur la naissance d’une “ville possible” qui en réalité est devenue une ville impossible, et cela est là aux yeux de tous), il n’a pas la moindre idée de ce qui va se passer dans le avenir. Car en plus de naviguer à vue, il dit tout et le contraire de tout, il fait et défait à sa guise, il parle seul et s’encense, et comme Dieu il ne peut pas voir le présent trop occupé par les coupures de ruban quotidiennes, les inaugurations, souvent dans un style contemporain qui, en l’obligeant à faire de véritables marathons et courses-poursuites, l’oblige à remplacer les élégantes chaussures à talons hauts par des baskets confortables et rapides, très courantes même en présence de vêtements institutionnels.

La connaissance du cérémonial, que tout maire devrait avoir à l’esprit (on voudrait qu’il soit considéré comme un texte à apprendre par cœur pour tous les candidats avant chaque élection administrative), mais également inconnu d’un secrétariat bien rémunéré, permettrait de éviter les fautes de style très graves et souvent sensationnelles.

Dans les conseils municipaux de plus en plus sporadiques, la dialectique fluide de certains illustres prédécesseurs à qui des professeurs assidus avaient admirablement enseigné l’usage de la grammaire italienne n’existe plus. On assiste, dans certains cas, à des compléments sujet et objet qui se confondent et s’affrontent avec des adjectifs, verbes et subjonctifs d’origine douteuse.

Peut-être que le silence de beaucoup, en plus d’être un diktat imposé d’en haut, est parfois un signe de modestie ou de peur de ne pas savoir s’exprimer de manière incisive et de ne pas pouvoir attirer l’attention et l’écoute des personnes présentes, mais c’est désormais une compétence qui appartient à quelques privilégiés.

Dans tout cela, nous, citoyens, assistons, impuissants, à une déchéance de plus en plus accentuée et de plus en plus dangereuse.

Nous assistons à une représentation de la politique, du vaudeville à l’opéra bouffe.

Les citoyens de Viterbe, autrefois protégés par l’intimité de l’isoloir, ont barré avec espoir un symbole et une personne sûre du changement, mais qu’aujourd’hui qualifier d’inadéquat est une définition plus appropriée que jamais.

Nous espérons que dans un élan de conscience, quelqu’un débranchera la prise, en espérant qu’après avoir touché le fond, il y aura la possibilité, dans un avenir, espérons-le pas trop lointain, de remonter à la surface.

Le cœur de la Toscie

24 juin 2024

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