Elections, Florence et Bari les défis les plus attendus

Le vote a lieu dans plus d’une centaine de communes, mais ce sont les capitales régionales Florence Et Bari pour accueillir deux des matchs les plus attendus. Ce sont les duels en détail.

À Florence
Les projecteurs sont braqués sur le Palazzo Vecchio, où le résultat du scrutin constitue un “test national” pour les partis. La lutte oppose le candidat de la coalition de centre-gauche, Sara Funaro (Pd) et le candidat civique soutenu par le centre-droit, Eike Schmidt. Ce sera en tout cas inédit : un premier maire ou la victoire du centre-droit au Palazzo Vecchio. Funaro, conseiller sortant et neveu du maire de l’inondation, Piero Bargellinientre dans le duel avec 10 points d’avance sur son adversaire (43% à 33%, un peu moins de 19 mille voix derrière) et les soutiens de l’ancien candidat d’Italia Viva, Stéfania Saccardi(7,3%) et celle des M5, Lorenzo Masi (3,3%). Aucun rapport pour elle. Son challenger, l’ancien directeur des Offices qui dirige aujourd’hui le Museo e Real Bosco di Capodimonte (en congé), a conclu un partenariat avec Francesca Marrazza de la liste civique RiBella Firenze (0,5%). Aucune indication de vote de la part de Firenze Democratica, de la liste de l’ancienne conseillère démocrate Cecilia Del Re (6,2%), ni de la part de Dimitrij Palagi de la Municipalité Projet Gauche (5,4%), qui ont déjà annoncé leur intention de rester dans l’opposition. Il n’y avait pas eu de second tour à Florence depuis 2009, date à laquelle il avait été élu. Matteo Renzi. Cette fois, l’ancien premier ministre a tenté de défier le Parti démocrate avec son propre candidat – Saccardi – avec lequel Iv faisait partie du gouvernement de la ville jusqu’il y a quelques jours. Il n’a cependant pas été récompensé par le vote : désormais, l’ancien ferrailleur n’est plus décisif. L’historien de l’art espère un retour fracassant, ce serait la première fois pour un maire de centre droit. Après la rencontre avec le ministre de la Défense, Guido Crosetto, Schmidt a lancé une proposition pour la construction du nouveau stade Franchi et a promis une assurance payée par la municipalité pour rembourser les Florentins victimes de la multiplication des cas de petite délinquance. Funaro a relancé l’appel à voter “contre la pire droite” également pour éviter le spectre de l’abstentionnisme. Pour la clôture de la campagne, Funaro a de nouveau accueilli le secrétaire du dd, Elly Schlein, sur la place Santissima Annunziata. Schmidt a clôturé sans les grands noms des partis, avec un apéritif et un appel à voter dans un lieu du parc des Cascine.

À Bari
La première phase de la campagne électorale a été très correcte et au nom du fair-play. La file d’attente a été empoisonnée, même le dimanche du scrutin. Aujourd’hui, Bari connaîtra le nom du nouveau maire, si le gestionnaire public Vito Leccese (centre-gauche) ou le conseiller régional Fabio Romito (centre-droit). Mais hier encore, les deux hommes se sont indirectement disputés à distance et ont ensuite fait appel à la préfecture de police. La raison réside dans la carte remise à un jeune électeur, dans le bureau de vote 91 : en entrant dans l’isoloir, il a découvert que la carte avait déjà été votée, avec une indication pour Leccese. Romito, informé par ses représentants, est immédiatement intervenu: «L’électeur a reçu un nouveau bulletin mais celui qu’il avait en main (déjà voté, ndlr) a été envoyé par courrier». Par ailleurs, Romito observe en outre : «le président du bureau de vote a refusé de verbaliser ce qui s’est passé. C’est pourquoi nous avons demandé à nos avocats de déposer une plainte formelle. » Leccese a réagi à son tour : “Les signalements, les vrais, se font au commissariat, pas sur les réseaux sociaux”. Une critique de Romito qui s’est limité à l’annonce. De son côté, Leccese a rapporté ce qui s’est passé à la police et a rappelé les déclarations de son adversaire qui faisaient allusion à des opérations de vote irrégulières. Dans une ville marquée par diverses enquêtes sur les échanges de votes, la tension est toujours vive. Polémique mise à part, nous saurons aujourd’hui si Bari continuera d’être gouverné par le centre-gauche, comme c’est le cas depuis 20 ans. Ou s’il change ses habitudes. Même si le taux de participation montre un électorat plutôt apathique, le résultat est attendu. Selon une vieille doctrine (conçue par Tatarella) «Celui qui gagne Bari remporte la Région». Et en fait il en a toujours été ainsi depuis 30 ans : les deux premières fois la combinaison a favorisé le centre-droit, les 4 fois suivantes le centre-gauche. L’écart enregistré entre les deux challengers au premier tour était notable : 48,02% à Leccese (soutenu par la force de Antonio Décaro, super soutenu aux Championnats d’Europe), 29.12 à Romito. En outre, Leccese bénéficie (sans raison apparente) du soutien du M5S, de la gauche italienne et des socialistes qui, au premier tour, étaient alignés sur Michele Laforgia. Aujourd’hui, nous verrons le jugement des électeurs.

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