Bénévent, « Minos » et les sables sahariens, trois jours de poisons dans l’air

L’effet Minos se répercute également sur la qualité de l’air. L’anticyclone africain stationné au-dessus de l’Italie depuis le milieu de la semaine dernière…

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L’effet Minos cela affecte également la qualité de l’air. L’anticyclone africain qui stationne au-dessus de l’Italie depuis le milieu de la semaine dernière a déterminé, avec l’augmentation exponentielle des températures, une arrivée massive de sables sahariens dans l’atmosphère qui ont contribué à la montée en flèche des valeurs des particules fines.

Elle n’a pas échappé au phénomène Bénévent qui, en effet, ces derniers jours a été parmi les villes de Campanie les plus touchées par les conditions météorologiques et climatiques particulières, qui sont également visibles à l’œil nu avec le disque solaire fortement nuageux au point qu’il n’est qu’une pâle présence sur le horizon. Les poussières PM10 ont dépassé la limite légale pendant trois jours consécutifs, entre jeudi et samedi, atteignant leur apogée vendredi lorsque la concentration de poussières dans l’atmosphère a dépassé à deux reprises la limite maximale de 50 microgrammes par mètre cube d’air fixée par la norme.

En rembobinant la bande des données officielles collectées par Arpac, nous constatons le premier dépassement jeudi lorsqu’à Bénévent les trois unités de contrôle ont mesuré des valeurs supérieures au seuil autorisé. Avec une tendance presque uniforme dans toute la ville : 69 microgrammes de PM10 à Santa Colomba, 67 microgrammes via Mustilli, 65 microgrammes à Ponte Valentino. Des concentrations de particules fines qui explosent le lendemain, avec des constatations même doublées : 118 microgrammes à Santa Colomba, 114 microgrammes dans la zone industrielle, 111 microgrammes en centre-ville (via Mustilli). Le trio de poisons dans l’atmosphère elle s’est achevée samedi avec la troisième journée consécutive d’interdiction, même si les polluants ont considérablement diminué. Au premier rang, comme d’habitude, l’unité de contrôle dans la zone du stade Vigorito avec 82 microgrammes, suivis de 55 microgrammes via Mustilli et 53 à Ponte Valentino. Mais tout cela au-dessus de la limite de 50 microgrammes fixée par la législation nationale actuelle, qui est décidément plus généreuse que le règlement que vient d’édicter le Parlement européen, qui devra être mis en œuvre dans un délai de deux ans.

Des concentrations massives ont également été enregistrées ces derniers jours pour les particules ultrafines PM2,5. Dans ce cas, la loi actuelle ne fixe pas de seuil limite journalier. Mais les valeurs mesurées ces dernières heures dans la ville vont bien au-delà des recommandations exprimées à plusieurs reprises par l’Organisation mondiale de la santé qui indique 5 microgrammes comme limite annuelle moyenne à ne pas dépasser. Une barre de référence que Minos a sautée dans le même temps, provoquant des concentrations de 37 microgrammes jeudi, 58 microgrammes vendredi et 33 microgrammes samedi. Il convient de noter, curieusement, que pour les PM2,5, l’unité de contrôle qui a détecté les valeurs les plus élevées est celle située dans la zone camping-car de via Mustilli, et non de Santa Colomba où règne plutôt les PM10. Il convient également de noter que samedi, Bénévent était le site de Campanie avec les valeurs de PM10 les plus élevées jamais enregistrées, dépassant même Naples. Un élément qui semble indiquer la condition de stagnation de l’atmosphère qui caractérise la cité des sorcières.

Le nombre de dépassements depuis le début de l’année s’élève à 15. Une tendance pire que celle survenue en 2023, quand en juin la capitale samnite avait totalisé 10 dépassements. Comme on le sait, la loi autorise 35 jours par an comme exception au dépassement des limites, et donc la tendance actuelle suggère que cette année, la prime sera sur le point d’être épuisée. Ces derniers jours, la municipalité a tenté d’adopter certaines contre-mesures en réalisant un nouveau cycle de lavage des rues avec des véhicules asiatiques. Une initiative visant à éviter que la circulation automobile ne provoque le soulèvement et le retour dans l’atmosphère de poussières déjà tombées au sol.

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