Des dettes allant jusqu’à 90 mille euros, les habitants de Foggia accablés par le jeu et la perte d’emploi

ET La réunion tenue vendredi dernier à la Curie par les bénévoles et la direction de la Fondation Anti-Usure du Bon Samaritain avec l’archevêque du diocèse de Foggia-Bovino, Monseigneur, a été pleine d’idées et de nouvelles résolutions. Giorgio Ferrettiprésident du comité de promotion FBS.
Le président, l’avocat Giuseppe Chiappinelliaprès avoir illustré les activités et la mission de la Fondation, a remis à l’Archevêque une icône du Bon Samaritain en train d’accompagner les nécessiteux.

Comme on l’a noté, “en trente ans, la Fondation a accueilli plus de 4 mille familles, garantissant des prêts pour 14 millions d’euros”. Lors de ses auditions, le MEF « a salué le sérieux et la transparence avec lesquels les bénévoles ont géré les ressources mises à disposition par l’Etat. C’était une grande satisfaction d’avoir reçu une reconnaissance au niveau national.” La Fondation a été convoquée par le Conseil national à Rome pour une reconnaissance pour son action dans la lutte contre la criminalité.

« Sur 24 procédures civiles, 24 procès ont été gagnés, un fait fier – déclare la fondation -. Par rapport à un actif de 7 millions d’euros, FBS s’est engagé à hauteur de 60% avec un risque total de 4 millions d’euros. Aujourd’hui, cependant, après de nombreux travaux, de nouveaux problèmes critiques émergent dans la communauté. Le jeu est en train de devenir un fléau social, les Italiens ont dépensé 180 milliards pour jouer, soit l’équivalent de 20 manœuvres financières. En outre, de nombreux bénévoles ressentent le besoin d’une plus grande implication des paroisses et du clergé dans une action synergique d’antimafia sociale et de lutte contre l’endettement, de plus en plus importante. Ceux qui se tournent aujourd’hui vers la Fondation ont des dettes allant de 70 000 à 90 000 euros. La dette a augmenté pour diverses raisons, du jeu aux pertes d’emplois. Et les banques, en raison de l’imposition réglementaire de la protection des actifs et de la protection du crédit, sont aujourd’hui de moins en moins disposées à accepter les demandes qui viennent d’en bas”.

Comment demander un microcrédit à un algorithme ? C’est la question de Mgr Ferretti qui, face à la complexité de ces problèmes, se demande quelles autres activités pourraient être réalisées par la Fondation pour répondre aux demandes des plus défavorisés. Le trait fondamental des personnes entendues dans FBS est la solitude sociale. L’Evêque a demandé à tous les bénévoles, chair vivante de la Fondation, de présenter des vœux afin de lui permettre d’apporter une contribution supplémentaire à la Fondation et de la rendre encore plus visible dans la ville pour que la bonne et la bonne nouvelle soient diffusées.

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