Municipalité de Crotone – Police Locale

Toujours dans le seul et unique but de donner une information correcte aux citoyens et sans alimenter en aucune façon des controverses stériles et instrumentales, nous entendons clarifier certains doutes interprétatifs sur les règles qui régissent le commerce itinérant (ou dit ambulant).

Tout d’abord, il est utile de faire connaître une première distinction entre :
– les vendeurs autorisés à faire du commerce de détail dans l’espace public et sur les stands de concession (par définition commune dite licence type A)

– les vendeurs autorisés à faire du commerce de détail sur l’espace public et dans toute zone à condition qu’il soit ambulant (par définition des communes, licence dite de type B)
– les vendeurs totalement dépourvus d’autorisation de commerce de détail.

Les premiers sont les vendeurs qui participent à un avis public annoncé par les organismes municipaux pour obtenir l’attribution d’une aire de stationnement lors de foires et/ou marchés.

Les places attribuées sont précises et valables plusieurs années.

Ces derniers (qui sont ceux qui nous occupent dans le débat médiatique de ces derniers jours) sont ceux qui sont communément définis comme vendeurs ambulants et qui peuvent vendre dans les espaces publics du territoire municipal.

Enfin, les tiers sont ceux qui, faute d’autorisation, sont les seuls que l’on puisse communément qualifier de vendeurs abusifs.

Uniquement en référence aux tiers, le décret législatif 114/1998 (loi nationale), à ​​l’art. 29 prévoit que quiconque exerce un commerce dans l’espace public sans l’autorisation requise est puni de la sanction administrative du paiement d’une somme allant de 5 000 000 à 30 000 000 de lires et de la confiscation du matériel et des biens.

Or, par souci de brièveté et sans prétendre entrer dans des technicités juridiques, il suffit d’expliquer que l’application de l’amende (qui était à l’origine en lires) est calculée au double du minimum (sauf rechute) par rapport aujourd’hui en euros. à la somme de 5 164,00 € (équivalent aux anciens 10 millions de lires), en plus de la confiscation des biens et du matériel.

Ceci pour bien expliquer que l’opérateur de la Police Locale qui se retrouve à vérifier la présence d’un soi-disant « vendeur ambulant illégal », celui du troisième cas de notre exemple, et seulement dans ce cas, est obligé d’appliquer les sanctions indiquées ci-dessus. , sans que ce dernier ait la possibilité de revoir le montant de la somme prévue (non pas par lui mais par la Loi), sur la situation économique du contrevenant ou sur le préjudice que cette sanction peut lui causer.

Il ne saurait non plus être rappelé à l’agent de police locale des principes de bon sens quelconques, étant donné que la portée de la règle est impérative et ne laisse aucune place à des interprétations subjectives puisqu’il serait, en cas d’inaction, responsable du délit visé. à dans l’art. 328 de notre Code Pénal

Il est à peine nécessaire de préciser que l’autorisation de vente ambulante peut être suspendue par l’organisme qui l’a délivrée et dans ce cas, pendant toute la durée de suspension, le vendeur sera considéré comme abusif à tous égards.

Cela dit, dans l’espoir d’avoir dissipé les doutes qui conduisent souvent à des difficultés dans la compréhension de certaines situations liées à l’ampleur des sanctions et aux raisons qui les sous-tendent.

Nous arrivons plutôt aux problèmes qui amènent souvent les citoyens à penser que le vendeur ambulant doit nécessairement être en mouvement continu et ne peut pas rester plus longtemps au même endroit, qui sont également largement connus de tous mais, malheureusement, incorrects par rapport aux dispositions réglementaires actuelles. .

L’ancienne loi régionale (évidemment de Calabre) n. 18 du 11 juin 1999 en vigueur jusqu’en 2018 a établi, à l’article 8, paragraphe 3, que : « L’exercice du commerce sous forme itinérante permet des arrêts pendant le temps nécessaire pour servir la clientèle et, en tout cas, n’excédant pas une heure de séjour dans le même point, avec obligation de se déplacer d’au moins 500 mètres après ce délai et interdiction de revenir au même point dans la journée”.

Cette disposition a été abrogée avec l’introduction de la loi régionale (évidemment de Calabre) n. 24 du 3 août 2018, qui, en prévoyant également d’autres critères simplificateurs pour l’obtention de l’autorisation, à l’art. 4, paragraphe 1, a introduit une disposition innovante et véritablement unique dans le scénario de la réglementation commerciale.

En effet, à l’article 4, paragraphe 1, lettre C, il est textuellement établi que : « Les limites de stationnement et les obligations de déplacement ne s’appliquent pas lorsqu’aucun autre opérateur n’est présent au même endroit. » ;

Cette disposition a été contestée pour illégitimité constitutionnelle par le Conseil des ministres par résolution du 27 septembre 2018.
Cependant, la Cour Constitutionnelle, avec la sentence no. La loi n° 164 du 21 mai 2019 a déclaré sa légitimité constitutionnelle et lui a donc donné pleinement effet.

Ainsi, pour résumer la problématique, aujourd’hui les vendeurs ambulants, munis d’une autorisation de type B, peuvent, dans la Région Calabre, s’installer dans un lieu public sans limite de temps, à condition qu’aucun autre opérateur ne se présente sur le site.

Au terme du raisonnement abordé jusqu’à présent, il devient facile de comprendre comment la sanction la plus élevée (celle de plus de 5 mille euros) doit être infligée à ceux qui n’ont pas d’autorisation alors qu’elle reste interdite, même à ceux qui ont l’autorisation requise. , mais avec des sanctions moindres :
– le stationnement et l’arrêt sur les routes où le Code de la route prévoit de telles interdictions (articles 7, 158 et 20 du Code de la route)
– l’exposition des marchandises au sol ou sur le domaine public ou en tout cas au-delà du périmètre du véhicule utilisé pour les ventes ambulantes.

Ce qui précède dans l’espoir d’avoir fourni des informations correctes et claires au profit d’une connaissance plus grande et meilleure de tous les citoyens.

Le commandant de la police locale
Francesco Iorno

Crotone, le 24 juin 2024

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