Pérouse, Vittoria Ferdinandi premier maire de la ville. Sur la Piazza IV Novembre : « Très grande émotion » – Corriere dell’Umbria

Pérouse, Vittoria Ferdinandi premier maire de la ville. Sur la Piazza IV Novembre : « Très grande émotion » – Corriere dell’Umbria
Pérouse, Vittoria Ferdinandi premier maire de la ville. Sur la Piazza IV Novembre : « Très grande émotion » – Corriere dell’Umbria

A huit heures du soir lundi 24 juin la petite grande femme qui a renversé une élection qui semblait vouée à l’échec, devenant ainsi le premier maire de l’histoire de Pérouse, n’a pas encore versé une larme et n’a pas perdu la voix. Aucun adjectif ne lui manque, elle sait toucher la corde sensible de tous ceux qui l’ont soutenue. Parle comme tel chef consommé par son peuple sans plaque (il suffit de regarder les quelques drapeaux : Forza Grifo, Omphalos, Sinistra Universitaria, Union des collégiens, Palestine, et même quatre écoliers du primaire avec le nom du nouveau maire imprimé sur du papier quadrillé) regardant depuis l’étape du Salle des Notaires, un lieu emblématique d’où des hommes politiques du plus haut calibre se sont dressés et ont entraîné les foules. Mais tous les hommes. Dans Place IV Novembre Il pleut, mais personne ne le remarque. La victoire ça recommence de façon spontanée, mais ce n’est pas un disque rayé. Développe et clarifie les concepts. La foule harangue : « être maire de ma ville est une expérience très émouvante (citation Paul Vinti, pas aléatoire ; éd.), j’adore Pérouse, sa propre histoire. Nous ne nous laissons pas dominer ou tromper par les gouffres de haine qui se sont déversés sur nous. Derrière moi, ce sera notre palais à tous. Et n’écoutez pas ceux qui parlent de théories du genre, ou pire encore, selon lesquelles nous ferions du mal aux enfants. Le nouveau projet politique a une seule valeur : le respect et la dignité de la personne. Nous (ici il élève encore plus la voix en appuyant sur le o; ndlr), non, ce n’est pas nous qui soufflons sur les peurs, mais sur les rêves. Et notre rêve est de les ramener Pérousemon Pérouse aussi grand et extraordinaire qu’il l’a toujours été. Entre-temps, le plus grand rêve dont j’aurais pu rêver est devenu réalité : devenir maire. J’essaierai d’être à la hauteur et d’accomplir cette tâche avec honneur, loyauté, cohérence et transparence”. Quand son premier rassemblement en tant que maire se termine et que les haut-parleurs diffusent La soirée des miracles De Lucio Dalla (“La ville bouge avec ses places et ses jardins et les gens dans les bars flottent et s’en vont, même sans électricité elle marchera mais ce soir elle volera, ses voiles sur les maisons sont mille feuilles ?”), semble-t-elle émue , mais comme si une petite dame de fer n’avait pas encore pleuré. Peut-être l’aura-t-il fait plus tard chez lui à Borgo Bello, dès que l’adrénaline diminue. Peut-être ce matin, lors de son premier acte de maire, ou plutôt dès Sin-Dada-cace sera d’aller la retrouver mère Paola au cimetière, son “inspiration d’humanité et de cohérence”.

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