L’école Zanussi a volé les drapeaux de la paix et de l’Union européenne. L’homme de 27 ans encadré par les caméras a été condamné

PORDENONE – Un coup d’éclat ou un geste politique ? Quoi qu’il en soit, le vol des drapeaux de la paix et de l’Union européenne, volés dans la nuit du 16 avril dernier…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PORDENONE – Un coup d’éclat ou un geste politique ? Quoi qu’il en soit, le vol des drapeaux de la paix et de l’Union européenne, volés dans la nuit du 16 avril de l’année dernière dans la cour de l’Ipsia Zanussi à Pordenone, a été condamné à 6 mois de prison et 300 euros d’amende. La juge unique Francesca Vortali (vpo Beatrice Toffolon) a accordé la suspension avec sursis de la peine à Gabriele Maria Manfrè, 27 ans, résidant à Pordenone. Le garçon qui l’a aidé à retirer les banderoles du mât du drapeau cette nuit-là a cependant obtenu une grâce judiciaire du tribunal pour mineurs de Trieste. C’est une sentence que l’avocat Nicola Trisciuoglio – qui a suivi le procès à distance – n’accepte pas. «Ce sont des enfants sans culture idéologique – affirme-t-il – C’était juste un coup de théâtre qui a duré 12 heures, c’est le temps qu’il a fallu à leur mère pour rendre les deux drapeaux. Je ferai appel, en effet, je n’exclus pas de saisir directement la Cour de cassation, car la réforme Cartabia n’a pas été appliquée là où elle prévoit le non-lieu de faits aussi mineurs”.

L’HISTOIRE

Les deux garçons sont entrés en action peu avant 2h30 du matin. C’était un dimanche. Entrés dans la cour de l’école, ils avaient pris possession d’une échelle métallique à deux marches, propriété de l’école. Les deux drapeaux étaient déployés à l’extérieur et il n’était pas si difficile de les retirer des mâts. Le système de vidéosurveillance avait filmé la scène et ils ont ensuite été identifiés. Digos avait également enquêté sur l’affaire, car on pensait que le vol avait une connotation politique, comme l’a confirmé plus tard l’enquêteur entendu dans la salle d’audience, puisque Mafrè avait été désigné comme le représentant d’une association étudiante proche de la droite. Cependant, l’avocat Trisciuoglio a minimisé cet aspect : « Le garçon est libre de positions idéologiques. Les conséquences de ce geste sont ridicules. »

LES ENQUÊTES

La Flying Squad s’est également intéressée dans un premier temps à la disparition des drapeaux. Par la suite, les investigations ont été confiées à Digos, qui a également interrogé les garçons. Mafrè a également été interrogé dans les jours suivants. Le parquet avait contesté le complot en vue de commettre un vol aggravé par le fait qu’il avait été commis dans un établissement public, de nuit, empêchant ainsi la défense publique et privée, et avec la participation d’un mineur. Le procureur Andrea Del Missier, qui avait obtenu du juge d’instruction le jugement immédiat, avait émis l’hypothèse que le profit du vol pouvait être “simplement moral”.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Gazzettino

X

PREV Football de Pescara : semaine cruciale, Navarre et nouvel entraîneur
NEXT Après l’attaque de Mondialpol, le gang s’est caché à Sassari La Nuova Sardegna