Patty Lomuscio et ce sentiment avec les États-Unis… – AndriaLive.it

Elle est pleine d’engagements, nombreux, mais nous avons réussi à nous réserver quelques minutes pour une interview sur les dernières étapes de sa carrière : la musicienne d’Andria Patty Lomuscio est récemment revenue d’un nouveau voyage aux États-Unis, avec un double arrêt cette temps à New York et à la Nouvelle-Orléans.

Comment ça se fait encore à New York ?

«Il y a un sentiment particulier avec la Grosse Pomme… J’ai enregistré mon nouvel album ces dernières semaines, toujours avec des musiciens de jazz de renommée mondiale, à savoir Peter Washington à la contrebasse et Vince Herring au sax et à la flûte. Ce n’est pas tout : j’ai eu le privilège de travailler dans le studio d’enregistrement Eastsidesound qui est situé à Manhattan, le plus ancien studio de New York, avec l’un des meilleurs ingénieurs du son, Marc Urselli.».

Mais cela ne s’est pas arrêté là…

«Exact! Le 21 mai, je me suis produit en concert dans l’un des clubs de jazz les plus renommés de New York, Django avec Spike Wilner, Joe Farnsworth et Gianluca Renzi. Une émotion indescriptible, la salle était bondée et la musique coulait vraiment comme un fluide entre nous tous !».

Comment s’est passée la tournée américaine ?

«Je suis également allé à la Nouvelle-Orléans, où j’ai représenté le conservatoire de Matera « Duni » à la conférence annuelle et exposition de la NAFSA 2024, qui a accueilli des éducateurs internationaux de plus de 100 pays. Nous nous sommes réunis pour apprendre, réseauter et nous connecter avec des collègues et des experts dédiés à « Résilience, Renouveau, Communauté ».
Je suis la représentante Erasmus du Conservatoire et j’ai participé à l’appel annoncé par l’agence nationale Erasmus Indire pour présenter un projet sur l’inclusion, la résilience et l’internationalisation. Seules cinq bourses ont été mises à disposition par l’agence nationale pour tous les conservatoires d’Italie. J’ai écrit le projet et il faisait partie des cinq lauréats, je suis donc parti à la Nouvelle-Orléans avec l’envie de représenter, faire connaître et créer des échanges internationaux avec tous les pays du monde. C’est ainsi que j’ai présenté notre institution, la ville de Matera avec ses merveilles, ainsi qu’un site de l’UNESCO, et la possibilité de pouvoir réaliser des études et des échanges culturels entre étudiants et enseignants du monde entier.».

Même dans la “ville du croissant de lune”, vous avez donné un concert à l’époque…

«Oui, à la Nouvelle-Orléans j’ai ensuite chanté dans l’un des clubs de jazz les plus historiques de Storyville, un quartier réputé, le Spotted Cats».

Des anecdotes curieuses ?

«A New York, j’ai essayé d’entrer en contact avec l’Institut culturel italien par la voie bureaucratique. J’ai envoyé des mails, j’ai appelé mais ils me disaient toujours que l’agenda du réalisateur était très chargé et que je n’arrivais pas à obtenir de rendez-vous. Alors, lors d’une des rares matinées libres, je suis resté là et j’ai attendu qu’il descende : une scène de film, il arrive et je lui serre la main, lui disant rapidement qui je suis et ce que je voulais. Surprise surprise : il me connaissait et était ravi que je le rejoigne, je vais donc certainement pouvoir organiser quelques épisodes supplémentaires à New York !»

Des projets pour l’été ?

«Je continuerai ma tournée avec Mario Rosini, nous avons déjà de nombreuses dates programmées avec le ProgettOrchestra d’Andria puis à partir de septembre je me consacrerai au montage de l’album enregistré à New York, qui devrait sortir en décembre. En attendant je continue aussi la promotion de l’album dédié à Caterina Valente».

Des mois denses attendent le chanteur et violoncelliste d’Andria, dont la maîtrise du jazz est un voyage sonore qui enchante l’âme, faisant de chaque note un chef-d’œuvre d’émotion et de virtuosité.

mardi 25 juin 2024

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