Cinéma des Abruzzes au Japon : des romans aux grands films – Spectacles

Cinéma des Abruzzes au Japon : des romans aux grands films – Spectacles
Cinéma des Abruzzes au Japon : des romans aux grands films – Spectacles

PESCARA. Le Pays du Soleil Levant avec son mystère fascine, intrigue et capture. Son cinéma est pressant et a désormais conquis de l’Europe jusqu’à Hollywood. Les chiffres enregistrés l’été dernier par le festival du cinéma japonais organisé au Mediamuseum de Pescara par l’Association Japon – Abruzzes avec l’Association Flaiano ont suggéré de réitérer le rendez-vous avec 4 soirées dédiées au cinéma japonais qui illumineront les écrans du Massimo d’aujourd’hui à Vendredi 28 juin. Le thème de la revue « Giappone Abruzzo Cinema » est « Du texte à l’anime, du manga au live action » : en accordant une attention particulière au monde de l’animation, on fait référence à la tendance de nombreuses œuvres et auteurs à briser les frontières entre culture et pop, créant une contamination positive entre littérature, bande dessinée et cinéma d’animation. Les 5 films choisis – projections à 19h, entrée gratuite – sont des exemples de cette tendance, mais dans la sélection, lit-on dans la note des organisateurs, « on a également pris en compte les thèmes sociaux sous-jacents aux intrigues, qui ont été mis en lumière dans la réalité japonaise. (pas seulement contemporaines) offrent également matière à réflexion pour notre contexte actuel.
LE PROGRAMME Sakuran de Mika Ninagawa (2006) ouvre le festival. Tiré du manga du même nom de Moyoco Anno, c’est le portrait haut en couleur de la vie d’une courtisane dans le quartier des plaisirs de l’ancienne Edo, le Yoshiwara, et de son chemin obstiné pour se libérer des carcans d’une existence qu’elle a jamais accepté, dans lequel le sentiment d’autonomisation que le réalisateur japonais veut transmettre aux jeunes générations. Demain lors de la soirée-hommage à un réalisateur d’animation culte, Satoshi Kon, deux de ses œuvres célèbres seront présentées : « Les Parrains de Tokyo » (2003) qui s’inspire de l’œuvre de Peter B. Kyne, « Les Trois Parrains » (1913) en où les plus bas de la société révèlent leurs conflits internes avec l’humanité et la comédie burlesque ; et Paprika, d’après le roman du même nom de Yasutaka Tsutsui, présenté à Venise en 2006, un film de science-fiction et thriller psychologique sur la manipulation du subconscient. Jeudi voici « Notre petite sœur » de Hirokazu Koreeda (2015), peut-être une œuvre moins connue du grand auteur japonais (« Affaires familiales », « Les Vérités », la série Netflix « Makanai »), tirée du manga « Our Little Sister – Kamakura Diary » d’Akimi Yoshida et présenté en compétition à Cannes. Film entièrement féminin sur les liens familiaux, c’est l’histoire de 4 “petites femmes” qui font leur chemin dans le monde grâce à leur alliance. La grande finale du 28 est confiée au bel Inu-oh de Masaaki Yuasa (« Mind Game », « Ride your wave »), un film d’animation de 2021 basé sur le roman de Hideo Furukawa « Le Conte du Heike : l’Inu – õ Chapters» et présenté à Venise, qui propose une interprétation audacieuse de la figure d’Inu-õ (le Roi Chien), un énigmatique interprète de théâtre qui a réellement existé entre le XIVe et le XVe siècle: «Un opéra rock entraînant qui devient un hymne à la transformation pour interpréter l’identité personnelle et de genre du monde (Wild Paths). Avant le film, le numéro spécial du magazine sera présenté Légendaire dédié au Japon avec Gianluca Di Fratta, l’un des plus grands experts italiens de l’anime et du manga, Barbara Waschimps, directrice artistique de l’événement et Claudio Caniglia, président de l’association japonaise.

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