Calafiori et les frères rêveurs rossoblù

Un Européen aux fortes teintes rouges et bleues. Le dernier exploit de Riccardo Calafiori lundi soir contre la Croatie est à la hauteur des performances de ses coéquipiers suisses, de Freuler à Aebischer, jusqu’à Ndoye, marquant même contre l’Allemagne. Tout a été peaufiné après la saison de Ligue des champions de Motta, tous les protagonistes et maintenant les adversaires.

La surprise Urbanski

Seule la disqualification pour un double carton jaune de Calafiori prive les supporters rossoblù d’un huitième de finale au format derby avec 4 joueurs sur le terrain, mais certainement pas de la fierté de voir un morceau de l’équipe au sein d’une équipe nationale, même s’il s’agit d’un adversaire. Si le match de samedi se passe mal pour les Azzurri, tout Bologne s’alignera pour soutenir la Suisse. Le 27e canton de la Confédération est ici, point barre. Il existe cependant 5 autres “Bolognesi” en Allemagne, pour un total de 9. Un seul n’a pas encore vu le terrain, le Néerlandais Joshua Zirkzee. Jusqu’à hier, Skorupski lui tenait compagnie, mais le gardien a débuté le dernier match contre les Pays-Bas. La surprise Urbanski, création de Thiago, compte déjà trois apparitions dont deux comme titulaire en tant que milieu offensif, tandis que Posch, inamovible sur la droite, a disputé trois matchs de grande qualité avec l’Autriche. La boucle est bouclée par le Danois Kristiansen, autre titulaire régulier, qui agissait jusqu’à présent comme ailier gauche haut dans l’entrejeu à 5.

La cure Motta

Seules 7 autres équipes peuvent se targuer d’une plus grande représentation : l’Inter (13), Manchester City (13), le Paris Saint-Germain (12), le Real Madrid (12), le Bayern (11), Leipzig (11) et Leverkusen (10). — Les prochains adversaires potentiels de Bologne, tous entre le premier et le deuxième niveau. Ce qui est surprenant, c’est la performance du rossoblù. Le classement des buts et des passes décisives par club est dominé par Bologne avec deux buts marqués, par Abischer et Ndoye, et cinq passes décisives, depuis la dernière de Calafiori pour Zaccagni jusqu’à celle de Kristiansen pour Hjuimand contre l’Angleterre pour avancer ensuite de Suisse avec Abischer et Le « doublé rouge et bleu » de Freuler qui a servi d’abord l’omniprésent 20 puis l’insignifiant Ndoye. Tous en dessous des grandes équipes européennes, avec le Bayern et Barcelone à 5 (trois buts et deux passes décisives et vice versa) et les autres coincés à 3. Force est de constater que le soin Motta les a tous peaufinés. Ce qui est évident lorsqu’on observe les trois joueurs suisses qui bougent, se passent le ballon et poursuivent leur adversaire avec la même détermination et la même clarté que celles du maillot rossoblù. Impossible de ne pas les encourager un peu aussi.

Regrette Orsolini

Sur Calafiori donc, apothéose et amour sans fin. Le garçon exagère presque, s’il continue ainsi, il risque de finir dans le top 11 du tournoi. En défense, en tant que joueur polyvalent, il y en a peu comme lui. Tout le monde aime ça. Comme Ndoye, très rapide, parmi les rares à sauter l’homme et désormais aussi à marquer (un également refusé). Les prix augmentent pour tout le monde. Le seul regret est de ne pas avoir pu voir les écarts d’Orsolini, alors qu’il y a une pointe d’inquiétude pour Lucumi, sorti lundi après 26′ de la Coupe de l’America contre le Paraguay en raison d’un problème musculaire à la cuisse gauche : il semble que non sérieux et en tout cas là ‘Il est temps de récupérer. Maintenant, profitons de tout « ce Bologne » en Europe, ce n’est pas par hasard.

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