Il fait partie du projet « Ci – Correspondances imaginaires », créé par Mariangela Capossela ; maintenant les lettres jamais envoyées des asiles sont transcrites, auxquelles d’autres personnes répondront par la suite
En mai Trieste et Gorizia, le 29 juin à nouveau Trieste dans le cadre du “Festival Tact”, jusqu’à épuisement des places disponibles comme copistes (vous devez contacter [email protected] en précisant nom, prénom, numéro de téléphone et préférences horaires).
Ici, reprenant l’usage du début du Moyen Âge, la transcription aura lieu. C’est le dernier pupitre inclus dans “Ci – Correspondances imaginaires”. Il s’agit du projet d’art public participatif organisé par Giulia Crisci et Francesca Comisso. Conçu par Mariangela Capossela en 2022, il réactive « une mémoire niée, déclenche une réflexion collective et insolite sur le thème des soins psychiques et sur les pratiques d’emprisonnement et d’inclusion du passé et du présent ». Au centre se trouvent les lettres que les patients des hôpitaux psychiatriques actifs dans les deux villes concernées n’ont pas pu envoyer en raison d’une « pratique thérapeutique » visant à empêcher toute relation avec le monde extérieur.
Parti de Volterra (Pise) il y a deux ans, l’engagement a repris avec un long travail dans les archives et à travers un nouvel appel lancé le 11 mars à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du psychiatre Franco Basaglia. Pas moins de 2 500 personnes à travers le pays se sont déclarées disponibles pour recevoir ces lettres et y répondre, afin de déclencher une nouvelle correspondance.
S’y ajoute une collecte de fonds : les bénéfices serviront « à amplifier au maximum la circulation des lettres, dans le but d’en augmenter le nombre » et permettre d’en envoyer 365, une pour chaque jour de l’année. En plus d’étendre la recherche.
