Riccardo Calafiori, le “fils” de Bologne rejeté par Mourinho. «C’est aussi beau», dit Thiago

Thiago Motta avait raison, « Calafiori est aussi belle ». Fou, comme un but italien à la dernière seconde de la dernière minute du temps additionnel. Le but contre la Croatie porte la signature de Zaccagni et le cachet du roi Richard le Bel. Avec sa démarche élégante, il a traversé le terrain sans frénésie, avec la confiance du fort il a placé la bonne passe décisive, une corde pour tirer l’Italie du puits dans lequel elle était tombée. Ce passage est le résumé de la carrière de Calafiori.

La blessure à 16 ans

Un très jeune talent rom dévasté par une blessure au genou, “un accident plus lié au motocross qu’au football”, ont indiqué les médecins. Un an sabbatique pour réparer tous les ligaments et ménisques, écrasé comme dans un terrible accident, alors qu’il n’avait que 16 ans. Cela aurait pu lui coûter sa carrière, il a payé un prix très élevé. Arrêté une saison entière. A Rome, il a rencontré Mourinho un instant, De Rossi l’a accompagné à l’entraînement. Attendre un enfant dans une grande équipe est difficile. Le malheureux passage de Gênes aurait pu être la dernière étape de son voyage. Cela a recommencé hors d’Italie, avec les Suisses de Bâle, dans un championnat de second ordre. Le long regard de Bologne et Sartori l’y attira.

Le cri libérateur

Né latéral, avant de le laisser signer le contrat, Motta lui a demandé s’il était prêt à jouer défenseur central : le beau Riccardo a accepté et a saisi la deuxième opportunité offerte par un sort qui lui avait été auparavant trop cruel. La passe décisive pour Zaccagni est un passage de relais entre le passé et le futur. Les larmes de la fin du match, posées au milieu du terrain, sont les gouttes curatives du phénix qui renaît de ses cendres et du malheureux but contre son camp contre l’Espagne. Ce cri libérateur donne l’image puissante d’un garçon plus fort que tout, un exemple de dévouement et de conviction, l’image d’un jeune homme résilient, l’anti-grand garçon. C’est la carte de visite du nouveau Bologne qui fait connaissance avec les champions de la prochaine Ligue des Champions aux Championnats d’Europe. Calafiori sera là, l’espoir est de le voir toujours porter le maillot rossoblù. Un héros bon, fort et beau. C’est un fils de Bologne.

PREV Terni : à « Donatelli », le processus est réalisé par les étudiants
NEXT “Le Centre des Arts, une belle chose”