«J’ai été adoptée grâce à ma mère qui n’a pas avorté. Mais je respecte le 194″

Les Piémontais devront encore se contenter de l’ancien plan social et sanitaire. En effet, « en accord avec le conseiller Marrone (collègue chargé des mandats d’assistance sociale et d’intégration socio-sanitaire, ndlr), nous prévoyons de le présenter d’ici l’automne 2025, car c’est un sujet très délicat et j’ai besoin d’acquérir toutes les données pour être capable de bien le gérer» .

Ce sont les premières déclarations de Federico Riboldi (FdI), aujourd’hui à la tête de la politique de santé des Piémontais. Le nouveau conseiller à la santé (avec des délégations aux niveaux essentiels d’assistance, de prévention, de sécurité et de construction sanitaire) sait qu’il a entre les mains les questions les plus brûlantes du nouveau gouvernement. Listes d’attente, manque de personnel, besoin de plus de ressources, relation public-privé, présence d’anti-avortement dans les hôpitaux. Aux enjeux auxquels s’ajoutent les grands travaux : Parco della Salute à Turin et Novare, nouvel hôpital d’Alexandrie, mise à la terre et ouverture d’hôpitaux et de maisons communautaires d’ici 2026.

Monsieur le conseiller, une priorité avant tout : les listes d’attente.
«Bien sûr, l’ancien contrat expire en octobre et l’appel d’offres pour la nouvelle Coupe sera bientôt clôturé. Nous voulons un système qui puisse être proche des citoyens non seulement en termes de rapidité mais aussi de commodité du lieu où le test peut être effectué, en particulier pour ceux qui ont plus de difficultés à se déplacer.

Deuxième urgence, l’embauche.
« Justement, le premier message que je souhaite adresser aux syndicats et aux salariés est celui du dialogue. Comme une grande famille. Une priorité sera la valorisation du personnel ainsi que l’arrêt de la fuite des professionnels vers le secteur privé.

Où comptez-vous trouver les ressources ?
«Situation chaude, j’aborderai le sujet lors de la conférence État-Régions».

Que pensez-vous des particuliers, des opérateurs de tokens et des services intramoenia ?
«Je suis pour l’interaction entre public et privé et pour une saine concurrence, pour autant que le public prévale dans les services essentiels. Dans cette phase délicate, le secteur privé peut nous aider à maintenir ouvertes les structures publiques en difficulté. Cependant, nous souhaitons réduire progressivement le nombre de détenteurs de tokens. Et enfin, je n’ai pas d’exclusion particulière concernant l’intraménie. »

Premiers secours pour les particuliers, sous convention : oui ou non ?
“Si cela sert à rationaliser la bureaucratie et à améliorer les services, alors vous êtes d’accord avec moi.”

Quels sont les projets pour la médecine locale ?
«N’oubliez pas les leçons du Covid : une bonne médecine de proximité, c’est celle qui sait s’implanter et qui est mise en mesure de bien travailler. Le Pnrr va nous donner un gros coup de main dans ce dossier.”

Riboldi : que pensez-vous de l’entrée des anti-avortement dans les hôpitaux publics ?
“J’ai été adopté alors que j’étais nouveau-né parce que j’ai été mis au monde par une mère qui ne m’a pas gardé, mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas distinguer mes propres sentiments par rapport à la question générale.”

Donc?
«Je soutiens la pleine application de la résolution 194 et la nécessité d’une pluralité d’opinions, mais dans le respect de la volonté et des droits des femmes».

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