Enfants de couples homosexuels, parce que le tribunal de Lucques fait appel devant la Cour constitutionnelle

Enfants de couples homosexuels, parce que le tribunal de Lucques fait appel devant la Cour constitutionnelle
Enfants de couples homosexuels, parce que le tribunal de Lucques fait appel devant la Cour constitutionnelle

LUCQUES. Suspension des travaux et transmission des documents au Conseil en raison du “non-fondé manifeste de la question de légitimité constitutionnelle”. Le tribunal civil, présidé par Gérard Boragine (sur le côté Alice Croci Et Maria Giulia D’Ettore), avec une ordonnance de 40 pages, implique la Cour constitutionnelle afin que la question délicate de l’homoparentalité soit réglementée de manière adéquate par le législateur. De 2019 à aujourd’hui, bien que d’autres tribunaux (par exemple celui de Padoue) aient soulevé des questions similaires, le législateur n’a pas encore exprimé son avis. Les indications de la Cour seront fondamentales pour éviter les divergences et les comportements variables des communes, qui abordent la question différemment, créant une inégalité de traitement entre les citoyens en fonction de leur lieu de résidence.

L’affaire

L’histoire concerne un couple d’avocats de Versilia, représentés par l’avocat Vincenzo Miri De Florence, qui, à l’été 2023, avait fait appel au tribunal contre l’annulation du nom de la mère non biologique de l’acte de naissance de leur deuxième enfant, né à l’étranger par insémination artificielle. L’avocat du couple avait demandé au Collège de tracer une voie qui pourrait résoudre les incertitudes juridiques qui affectent la vie des personnes impliquées, notamment celle des deux mères.

Les parties au procès

Le ministère de l’Intérieur, la municipalité de Camaiore (où l’acte a été enregistré) et le ministère public se sont opposés au recours, justifiant la légitimité de leurs actions et soutenant l’annulation de l’acte. Cependant, le procureur Domenico Manzione, s’alignant sur la jurisprudence des Sections Unies de la Cour Suprême, a demandé l’annulation de l’acte pour violation flagrante d’un principe d’égalité, soulevant une question de légitimité constitutionnelle et demandant la suspension de la procédure. Le pouvoir judiciaire ne peut pas remplacer le législateur. Un cadre réglementaire qui donne la priorité aux intérêts du mineur est nécessaire, comme l’a établi la Cour internationale pour la protection des droits de l’enfant.

Le verdict du tribunal

Dans ce cas précis, la radiation du nom de l’un des deux enfants du couple à l’état civil, qui aurait entraîné la présence d’une seule mère biologique, aurait entraîné une disparité dans le traitement des droits (par exemple, celles relatives à la succession). Puisque les intérêts du mineur doivent prévaloir, la Commission a considéré que la question de la légitimité constitutionnelle n’est pas manifestement infondée en référence aux articles 2,3,30,31 et 117, premier alinéa, de la Constitution et aux articles 8 et 14 de la Constitution. Convention Union européenne pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, car ils empêchent l’enregistrement de l’enfant comme enfant des deux mères et exigent l’annulation de l’acte de reconnaissance effectué par la mère non biologique.

L’avertissement de la Cour

Déjà en 2021, la Consulta avait souligné à plusieurs reprises que « la nécessité urgente de protéger l’intérêt principal du mineur, conformément à la jurisprudence des tribunaux européens, présuppose une révision du cadre réglementaire actuel en raison de l’écart entre la réalité factuelle et le juridique et une dystonie dans la relation du mineur avec sa mère non biologique, compte tenu de l’importance de la reconnaissance juridique des liens affectifs et familiaux existants, même s’ils ne sont pas biologiques, pour l’identité du mineur”.

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