Surveillances, insultes et attentions amoureuses. C’est ce qu’Alessia, une habitante de via Podgora, est contrainte de subir depuis une quarantaine de jours.
Depuis fin mai, pratiquement tous les jours, un sans-abri non-européen bivouaque sous sa maison et, semble-t-il, est tellement engoué pour elle qu’il l’attend devant chez elle, aussi bien à l’heure du déjeuner que le soir. Alessia, à la fin de son travail, rentre chez elle avec son fils de 3 ans et maintenant, avant d’arriver via Podgora, elle est obligée d’appeler la police pour être escortée jusqu’à la porte d’entrée.
Très souvent, son mari est occupé par son travail et ne peut pas la joindre et c’est pourquoi, comme hier matin, Alessia doit être accompagnée par la police.
Aujourd’hui – nous dit-elle – même ses proches ne lui rendent plus visite à la maison, de peur que quelque chose n’arrive. Il y a quelques jours, Alessia a été contactée par un étranger sur son lieu de travail situé à l’autre bout de la ville, lui demandant d’entrer.
Après la première plainte, plusieurs plaintes pour persécution ont suivi, mais entre-temps, l’étranger reste imperturbable devant sa porte d’entrée. Elle est désespérée et ne sait plus comment avancer, vivant dans la peur que quelque chose de grave ne lui arrive.
