« La municipalité au centre de la relance touristique, commissaire artistique de la ville » – www.anci.it

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« La Municipalité doit redevenir un rôle central dans la promotion des événements culturels. La marque « Città di Lecce » doit pouvoir se démarquer à chaque événement, être immédiatement reconnaissable et capable d’être pleinement attractive. Certains projets sont fonctionnels à cet effet, d’abord une salle événementielle, mais il faudra également créer une fondation public-privé, avec la participation d’entrepreneurs majoritairement locaux pour la production et la gestion d’espaces publics et d’événements visant à « saisonnaliser » ‘ tourisme. Il conviendra d’employer un “conservateur artistique de la ville” chargé de dépasser le concept de simple promotion pour parvenir à une valorisation importante du territoire au niveau national et international”. Adriana Poli Bortone, 80 ans, est maire de Lecce pour la troisième fois après avoir triomphé jusqu’au dernier vote de son prédécesseur Carlo Salvemini : 50,69% pour les listes de centre-droit contre 49,31% pour le centre-gauche. Membre du MSI puis fondateur du Mouvement Io Sud en 2009, député et ministre à plusieurs reprises, Poli Bortone est prêt à relever le défi. Il le fait avec un programme partagé où il indique dix colonnes pour ramener Lecce à la splendeur qu’elle mérite et avec laquelle il veut passer immédiatement.
« J’ai l’intention d’intervenir immédiatement pour arrêter la procédure par laquelle le précédent conseil municipal avait augmenté le ticket de transport public urbain. Ensuite, je parlerai des marines qui méritent l’attention qu’elles n’ont pas eue au cours de ces sept années. Nous devons revoir le Carlin précisément en ce qui concerne le développement de la ville jusqu’à la côte, une opération d’urbanisme très compatible avec l’environnement, qui comprend des zones résidentielles, des campus scolaires, des mesures de sécurité”.
Un axe important de son action administrative sera l’idée d’une Smart City en mobilité. « Il ne suffit pas de créer un réseau de pistes cyclables si elles ne sont pas utilisables. Il faudra les remoduler en s’assurant qu’ils répondent aux exigences essentielles de sécurité, que leur positionnement permet le passage des véhicules d’urgence et que leur largeur est proportionnelle à la partie restante de la chaussée destinée aux véhicules automobiles. Ensuite, nous créerons d’autres parkings, pour lesquels il existe des financements non remboursables mais aussi des places appartenant à la commune. Nous réfléchissons également à des formes de collaboration avec des particuliers, notamment pour l’utilisation de minibus électriques. Nous visons un système intégrant les communes voisines en créant une zone métropolitaine de 200 mille habitants.

La culture aura un rôle central dans son action administrative. « Un programme culturel doit s’inspirer du principe selon lequel la beauté est fonctionnelle et éthique. Pour cette raison, un projet culturel sérieux ne peut ignorer les stratégies coordonnées et les compétences transversales. L’interdisciplinarité doit être le fondement de la définition d’un espace public dans lequel une administration prudente et visionnaire doit être capable non pas de « produire de la culture » de manière abstraite mais, à travers des offres culturelles, tendre à atténuer les frictions sociales en développant un sentiment de communauté. C’est pour cette raison que nous établirons une table permanente d’événements culturels, avec la présence non seulement de représentants d’organismes et d’associations mais aussi d’associations professionnelles”.
Le maire de Lecce accordera également une attention particulière aux jeunes. « Nous souhaitons créer l’« Atelier Jeunesse » au sein de l’AP, destiné à impliquer et former les talents émergents de notre communauté. Il s’agit d’un projet qui se développera à travers la discussion, l’échange d’idées et de compétences, l’utilisation d’outils et de plateformes numériques, un programme de « mentorat intergénérationnel », ainsi qu’une tournée d’entreprises innovantes et traditionnelles. Nous prévoyons également de créer un « Citylab » comme atelier d’idées expérimentales pour la ville, et de collaboration avec l’Université et d’autres municipalités pour un échange de bonnes pratiques administratives. Sont également en préparation la réintroduction d’allégements fiscaux pour les propriétaires qui accueillent des étudiants, ainsi qu’un jeune carte pour un accès facilité aux événements, aux transports, aux services, aux expositions et aux musées”.
Poli Bortone est également prêt à discuter avec les autres administrateurs. « Aucun de nous ne peut et ne doit administrer de manière absolument isolée. Dans notre émission, nous parlions d’une ville « star » de 200 mille habitants impliquant les neuf petites communes voisines. Ce n’est qu’en créant une véritable communauté d’administrateurs que le territoire pourra être véritablement valorisé. Quant aux ANCI nationales et régionales, elles seront certainement nos points de référence. J’ai moi-même été vice-président national d’Anci pendant des années et je sais donc exactement quelle valeur Anci peut avoir aussi et surtout dans le contexte des choix futurs de notre gouvernement”.

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