clinique condamnée pour manque de surveillance

Il survit à une collision avec un tramway mais il meurt au bout d’un mois dans des circonstances mystérieuses et particulières reconstituées dans le processus d’indemnisation des dommages initié par les héritiers.

En octobre 2010, la femme a été heurtée par le tramway à Florence et a survécu à l’impact. hospitalisation immédiate en raison des graves traumatismes qu’elle avait subis, elle avait été transférée dans un centre spécialisé pour traumatismes crâniens graves de la province de Pise, mais un mois plus tard, elle a été retrouvée morte, à proximité de l’établissement, à cause de arrêt cardiaque dû à l’hypothermie.

Pour le tribunal de Pise, il n’y a aucun doute sur la responsabilité de la femme dans l’événement “Il fallait y regarder de près”et a condamné l’établissement à indemniser les deux enfants de 630 mille euros plus 17 mille euros de frais de justice, pour défaut de surveillance du patient.

La femme, d’origine ukrainienne, avait alors 56 ans. a réussi à s’éloigner du centre où elle était hospitalisée et retrouvé mort le lendemain par la police qui avait ouvert une enquête après que le centre eut signalé la disparition du patient.

En effet, selon la sentence signée par la juge Alessandra Migliorino du Tribunal de Pise, la femme n’a pas bénéficié d’une surveillance et de mesures de sécurité adéquates de la part de la structure.

Au cours du procès, il est apparu que la femme était arrivée au centre spécialisé pour l’hospitalisation des patients nécessitant des soins intensifs de longue durée, avec de multiples traumatismes et qu’elle était confus et souffrant et aussi très agité. Il n’était pas non plus autonome.

L’état de confusion et d’agitation de la patiente était connu des agents de santé de l’établissement et la femme était pratiquement alitée et déplacée dans un fauteuil roulant au sein du centre uniquement pour des besoins particuliers. Enfin, toujours selon le rapport de procédure, les médecins et les agents de santé auraient dû préparer toutes les mesures de garde et de protection d’un patient, avec une légitime défense réduite, incapable de satisfaire de manière autonome les besoins physiologiques fondamentaux (manger, boire, dormir, aller à la salle de bain ) ni de communiquer efficacement leurs besoins, compte tenu par ailleurs du désir, exprimé à plusieurs reprises, d’abandonner la structure aux moments où elle était la plus agitée.

Mais ce jour-là, le 21 novembre 2010, la femme elle est laissée inexplicablement seuleassise sur le fauteuil roulant dans une pièce de l’établissement, à tel point que, toujours selon la sentence, la femme parvient à quitter le centre sans problème, probablement entre 14 heures et 16 heures, c’est-à-dire entre le moment où elle a été vue pour la dernière fois et celui de dont la structure constate son absence.

Un délai jugé trop long par le tribunal pisan qui a donc a condamné le centre à indemniser les héritiers, le fils et la fille de la femme qui a été retrouvée morte près de l’établissement, environ 24 heures après son évasion du centre, ce qui n’aurait pas dû se produire si les mécanismes de contrôle et de surveillance du centre de réhabilitation avaient fonctionné. Ce sont les décisions du premier niveau de jugement.

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