Pfas, biosurveillance indépendante sur 36 citoyens de Fraschetta

ALEXANDRIE – Je suis 36 les personnes résidant dans Fraschetta soumis à un biosurveillance indépendante coordonné en mai par Ánemos, Greenpeace Italia et le Comité Stop Solvay pour identifier la présence de Pfas dans le sangqui a vu la participation des hameaux de la municipalité d’Alexandrie : Cascinagrossa, Castelceriolo, Litta Parodi, Lobbi, Mandrogne, San Giuliano Vecchio et Spinetta Marengo.

Les résultats mis en évidence dans tous et 36 citoyens concentrations supérieures à 2 nanogrammes par millilitre, c’est-à-dire la limite identifiée par les Académies Nationales des Sciences (NAS) et également adoptée par le protocole de la Région Piémont comme valeur de référence. Au-delà de ce seuil, des effets négatifs sur la santé humaine peuvent survenir. Les citoyens ont payé eux-mêmes les tests.

Le service vidéo sur Radio Gold. Outre les représentants d’Anemos et de Greenpeace, deux des 36 citoyens soumis à la biosurveillance se sont également exprimés : Nicoletta Mensirésidant à Lobbi, e Aldo Sévérirésidant à Cascinagrossa.

Les analyses, réalisées par un laboratoire deUniversité allemande d’Aix-la-Chapelle, « ils ont détecté le PFAS chez toutes les personnes soumises au contrôle, bien qu’à des concentrations variables qui augmentent avec l’âge chronologique des participants et qui, comme le souligne déjà la littérature scientifique, sont plus élevées chez les hommes. Le PFOA, le composé identifié comme cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), était le plus abondant, avec des concentrations allant de 0,84 à 22,76 nanogrammes par millilitre (moyenne 6,4 nanogrammes par millilitre), suivi du SPFO, une molécule classée comme cancérigène probable, dont les concentrations se situent entre 0,84 et 12,97 nanogrammes par millilitre (moyenne 3,1 nanogrammes par millilitre). PFHxS, PFNA et PFDA ont également été souvent enregistrés en quantités qui ne doivent pas être sous-estimées. Anemos, Greenpeace et le Comité Stop Solvay l’ont souligné.

« Ces données montrent à quel point la première phase de biosurveillance dans la région du Piémont, encore en cours, est inefficace et risque de sous-estimer non seulement l’ampleur de la pollution mais aussi l’ampleur de la population impliquée. Il suffit de dire que les deux comités citoyens et l’association écologiste, bien que disposant de ressources limitées et certainement pas comparables à celles de la plus haute autorité régionale de la santé, ont réussi en quelques semaines à impliquer beaucoup plus de personnes dans les analyses de sang que ce qui a été fait. jusqu’à présent par la Région Piémont » ont souligné Mirella Benazzo, Giuseppe Ungherese et Viola Cereda, représentants des trois associations.

« Nous demandons que toute la population exposée à ces dangereux polluants ait accès à un examen médical : c’est le seul moyen de vérifier l’ampleur de la contamination produite au fil des années par le centre chimique d’Alexandrie, avec des impacts graves et évidents sur les communautés locales. Les trois organisations soulignent à quel point la production de données sanitaires déterminant l’étendue réelle de la pollution par les PFAS dans la région sera fondamentale dans l’essai visant à responsabiliser les pollueurs de leurs responsabilités. Si cela n’est pas fait, cela signifiera que la Région du Piémont aura tourné le dos à une population victime de décennies de pollution. En effet, les données de la biosurveillance indépendante, bien qu’impliquant quelques dizaines de personnes et n’incluant pas certaines molécules parmi les PFAS analysés – par exemple les mélanges ADV et cC6O4, dont la contamination s’est avérée importante dans la région d’Alexandrie, comme le montre par des données officielles récentes – ​​​​donnent des indications claires sur la gravité et les causes possibles de la pollution. Comme on pouvait s’y attendre, les concentrations les plus élevées sont enregistrées chez les habitants des zones les plus proches de l’ancien pôle chimique de Solvay : non seulement Spinetta Marengo, mais aussi Litta Parodi et Cascinagrossa. Dans un domaine longtemps sacrifié à la logique du profit au détriment de la collectivité, les organismes compétents doivent mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger efficacement la santé des personnes.

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