« Au-delà de l’écran », les œuvres de Policardo et Sturi à Trieste

« Au-delà de l’écran », les œuvres de Policardo et Sturi à Trieste
« Au-delà de l’écran », les œuvres de Policardo et Sturi à Trieste

28.06.2024 – 14.53 – Au-delà de l’écran du cinéma cachent tout autant d’expressions et d’expériences artistiques, sociales, artistiques et plus généralement de portée culturelle qu’il est nécessaire de diffuser pour que l’expérience cinématographique ne s’arrête pas au grand écran du cinéma, mais qu’elle soit racontée dans son face cachée au plus grand nombre possible.
« Au-delà de l’écran » envahit alors les capitales provinciales de la région : Trieste, Udine, Gorizia et Pordenone et à partir de juin 2024 et pendant un mois il transforme les espaces publicitaires appelés “Jumbo” (6x3m) en véritables espaces d’exposition. Les affiches resteront disponibles au moins jusqu’à la mi-juillet dans tous les sites
Il y a 4 artistes exposants ce mois-ci : CLET, ENRICO POLICARDO, KRISTIAN STURI, GIANLUCA BRACCINI.

CLET (Bretagne, 1966) est une artiste française qui vit et travaille en Italie depuis des années, célèbre pour son art du sticker, un type de street art qui consiste à appliquer des autocollants sur du mobilier urbain, dans son cas principalement sur des panneaux de signalisation. L’artiste travaille en contexte urbain avec des installations sur des bâtiments et des modifications (toujours amovibles) de panneaux de signalisation. À la base de son intervention se trouve la volonté d’une réappropriation active des espaces publics.
Le panneau routier, symbole d’une autorité incontestée, expression d’obligations, de devoirs et de limites, est modifié, démystifiant une légalité comprise comme religion absolue. L’intervention artistique de Clet révèle « l’absolu » et le rend tantôt ridicule ou poétique, tantôt étouffant et totalitaire.
Ce faisant, Clet opère selon sa philosophie d’un nouvel humanisme, s’opposant à l’aseptisme autoritaire et impersonnel.
Le travail de Clet se retrouve dans les rues de nombreuses villes européennes et non européennes. À Gorizia Clet réalisera les travaux “Cinéma” en expérimentant un nouveau support qui s’écarte de la production artistique habituelle, en créant une affiche 6x3m pour un panneau publicitaire et grâce à l’invitation de l’ANAC pour Beyond the Screen, il poursuit l’objectif d’une réappropriation des espaces publics fréquemment pollués par des publicités non sollicitées ou des messages qui obstruent non seulement l’espace visuel, mais très souvent aussi l’espace de pensée. Pour voir leArtiste CLET au travail tu peux y aller dès le matin 1er Juillet de 9h30 à 17h30 via Boccace à Gorizia.

ENRICO POLICARDO (Gorizia 1982) est un photographe et artiste audiovisuel avec une production large et très variée. Ces dernières années, il a travaillé sur des projets autour des déchets, de la justice sociale, de l’architecture et du logement social. «Lorsque j’ai été contacté par les organisateurs», raconte Policardo, «et qu’ils m’ont annoncé le thème de l’exposition, mon esprit s’est immédiatement tourné vers cette image. Je me souviens à quel point j’étais choqué à ce moment-là, alors que je me promenais dans les rues de Srebrenica, encore rugueuses et couvertes d’impacts de balles sur chaque surface de chaque bâtiment. Il y a quelques mois, j’ai eu une conversation avec un collègue photographe. «Je suis inquiet», m’a-t-il dit. « La photographie ne veut plus rien dire. Tout peut être tout peut être simulé, falsifié, contrefait. Même les reporters de guerre devront recommencer à tourner des films. Sinon personne ne les croira, personne ne croira que ce qu’ils filment est réel, qu’ils étaient là. Les images filmées sont notre dernier espoir de prouver que nous sommes toujours en vie.” L’œuvre de Policard est exposé à Pordénone dans via Oberdan c’est à Trieste dans via dell’Istria coin de via Baiamonti.

KRISTIAN STURI (Gorizia, 1983) est en revanche un artiste contemporain de Cormons défini par le critique Daniele Capra comme « un auteur d’une grande productivité, non seulement en raison de la nécessité intime du Nulla dies sine linea (que Pline l’Ancien attribuait au peintre grec Apelle ) partagé par de nombreux artistes et intellectuels, mais probablement aussi en raison de sa tension personnelle/besoin de plaisir qui trouve des motivations plus cachées. Les compositions de Kristian Sturi ont la force d’œuvres qui créent un Imaginaire. Dans ses œuvres, la matière prend forme selon des lois différentes des lois ordinaires. Les couleurs et la qualité des matériaux remplissent leur fonction de manière parfaitement congruente, mais loin de toute coutume. Des objets simples du quotidien sont liés et fabriqués
communiquer sur des niveaux sémantiques différents de ceux du sens commun, au-delà du spectre de ses propres Fréquences. La dissonance entre l’apparente fonctionnalité de ces objets et l’impossibilité de comprendre leur utilité en fait des objets énigmatiques. Des énigmes qui restent indéchiffrables, sans solution. Les œuvres de Kristian Sturi apparaissent comme mues par une touche divine qui les pousse à se transcender. L’œuvre de Sturi c’est à Trieste dans via Visinada c’est à Udine dans via l’Europe unie A la gare.

GIANLUCA BRACCINI (Florence 1996) utilise la peinture et l’impression taille-douce comme médium, s’inspirant d’images photographiques historiques ou paysagères. Elle opère principalement dans la capitale toscane. Entre 2023 et 2024, il a participé à diverses expositions collectives dont For Iran-Cambiamento è Resistenza organisée par Mohammad Fallahjuladi, Matteo Innocenti et Zoya Shokoohi dans l’espace d’exposition la Portineria di Firenze, Luci nel cuore à la Strozzina du Palazzo Strozzi à Florence et Second Life. , toutes les tonalités organisées par Marco Meneguzzo au Centre d’art contemporain Luigi Pecci de Prato et dans la cour Michelozzo du Palazzo Vecchio. Son opéra tu peux le voir dans via le duc d’Aoste un Gorizia c’est à Udine à la gare.

Nous soulignons également que le 1er Juillet l’exposition sera également inaugurée à 20h « La vague longue – Histoire extraordinaire d’une association », célébrant les 70 ans de l’ANAC. L’exposition aura lieu à Gorizia à l’espace Agoré (via Verdi 95).

[Il rapporto tra l’Anac e il Friuli Venezia Giulia, risale agli inizi degli anni ‘50 quando alcuni appassionati di cinema, tra i quali il regista Franco Giraldi e il critico Callisto Cosulich, si trasferiscono a Roma, probabilmente favoriti dalla presenza di Sergio Amidei, fondatore – insieme ad altri registi e sceneggiatori – dell’associazione, e animano nella Capitale un vivace confronto che non è solo artistico-culturale, ma anche politico. Non a caso la prima “casa madre” dell’ Anac si trova proprio in un appartamento di proprietà della Regione, il famoso “grottino” di via principessa Clotilde. L’attività di confronto e scambio tra le due realtà non
si interrompe mai e addirittura s’intensifica negli anni 2000 grazie a Francesco Cenetiempo, responsabile regionale dell’Anac, sceneggiatore e intellettuale di primissimo piano, scomparso nel 2022. È lo stesso Cenetiempo a favorire la ripresa delle relazioni con la città di Gorizia e il Premio Sergio Amidei.
Nel 2022 l’Anac nomina come nuovo referente regionale il regista Cristian Natoli e si fa promotrice di Via della creatività. Il progetto mira ad accogliere, tra luglio 2024 e marzo 2026, i creativi dell’arte del cinema.]

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