Championnat d’Europe 2024, l’Italie en urgence à la croisée des chemins de la Suisse

Championnat d’Europe 2024, l’Italie en urgence à la croisée des chemins de la Suisse
Championnat d’Europe 2024, l’Italie en urgence à la croisée des chemins de la Suisse

A toute vitesse mais en pleine urgence, notamment en défense. Peut-être que l’entraîneur Luciano Spalletti espérait un début de huitième de finale différent contre la Suisse, qui représente le portes coulissantes de notre Championnat d’Europe : si nous réussissons, nous obtenons le résultat minimum, et à partir de là, nous jouons sans ou presque aucune responsabilité, si nous perdons de l’espace pour des processus prévisibles, même au-delà des éventuels démérites d’une équipe qui, dans la première phase, n’a fait que travailler par intermittence. Le destin a réservé une approche pleine d’inconnues à Spalletti, notamment en défense.

Dimarco ne sera pas là, définitivement hors jeu après s’être remis pour l’amour de son pays contre la Croatie. Bastoni a été remis sur pied à la dernière minute après une attaque fébrile et Calafiori a été disqualifié. Résumé : la défense est à refaire et cela finit aussi par influencer le choix de la tenue tactique à donner à l’équipe nationale après avoir échappé à l’élimination dans le groupe en revenant à la défense à trois des amicaux sur le sol américain et des ( ancien) bloquent l’Inter.

C’est pourquoi on a le sentiment qu’à la fin Spalletti reviendra à ses anciennes habitudes pour défier la Suisse. Défense à quatre avec Mancini central et Darmian sur le couloir gauche, puis deux lignes de trois pour tenter de renforcer les caractéristiques de Chiesa comme soutien de Scamarra (ou Retegui, scrutin ouvert) tandis que de l’autre côté, il pourrait y avoir la flexibilité tactique de El Shaarawy. La grande nouveauté devrait cependant se situer au milieu du terrain avec la jeunesse de Fagioli préférée à l’expérience de Jorginho : sans tourner autour du pot, un risque énorme qui peut rapporter gros ou même faire l’objet d’un procès public en cas d’échec. .

Spalletti souhaite cependant jouer le match contre la Suisse en suivant ses idées. Un peu moins de praticité et de musculature et un peu plus de retour à la beauté évoquée après le match d’ouverture contre l’Albanie. Qu’il ait eu raison ou non, cela sera révélé par la pelouse verte de l’Olympiastadion qui pour nous, Italiens, représente une sorte de lieu sacré après avoir célébré la Coupe du monde lippienne en 2006.

La Suisse est un adversaire solide et de longue date. Nous avons du mal à ne pas nous considérer comme favoris, mais c’est plus l’héritage du passé que l’instantané actuel de la valeur des deux équipes nationales. Les Azzurri n’ont pas réalisé une performance comme celle des Suisses contre l’Allemagne. En effet, l’examen d’espagnol était faux de fond en comble et c’est ce qui a transformé les quelques certitudes de l’expédition en grands doutes. Mieux vaut être prudent, en somme, pour ne pas pécher par orgueil. Ce serait une erreur impardonnable.

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