Ouvrier accidenté sur un chantier : deux réglés, quatre à l’essai – Teramo

Ouvrier accidenté sur un chantier : deux réglés, quatre à l’essai – Teramo
Ouvrier accidenté sur un chantier : deux réglés, quatre à l’essai – Teramo

TÉRAMO. Dans les journées interminables de massacres au travail et de récits de trop nombreux qui ne rentreront jamais chez eux, l’actualité judiciaire met un premier point dans le cas du Sénégalais de 24 ans. Ibrahima Dramé, jeune père arrivé en Italie avec le rêve d’une vie différente et qui est tombé de 15 mètres d’un échafaudage sur le chantier de construction de l’église de Sant’Agostino, dans le centre de Teramo, où étaient en cours les interventions post-séisme.
Pour sa mort, survenue en avril de l’année dernière, quatre des six suspects d’homicide involontaire et de violation des règles de prévention des accidents du travail seront jugés tandis que la négociation de plaidoyer a été acceptée pour deux : cela a été ordonné par le juge pour audiences préliminaires Roberto Veneziano à l’issue de l’audience au cours de laquelle le frère de la victime s’est constitué partie civile. Car entre les massacres qui ne s’arrêtent pas et les nouvelles mesures de sécurité examinées par le Gouvernement, c’est aux procureurs et aux tribunaux de devoir donner les premières réponses, au moins judiciairement. L’expertise technique ordonnée par le juge avec la formule de l’incident probatoire immédiatement après les événements a établi que pour cet échafaudage, lit-on dans les documents, “l’avant-projet n’avait pas été élaboré et il manquait un ancrage efficace au mur”.
Ils ont chacun bénéficié d’un accord de plaidoyer d’un an et huit mois. Luigi De Lauretis68 ans, de Fontanelle di Atri, représentant légal de l’entreprise de construction impliquée dans les travaux et Bruno Di Donato65 ans, de Fontanelle di Atri, en sa qualité de responsable du montage, transformation et démontage d’échafaudages (le premier assisté de l’avocat Andrea DeLauretisle deuxième par l’avocat Quintino Rastelli). Ils passeront en jugement selon le rite ordinaire Vincenzo Di Silvestre43 ans, de Bellante, comme directeur des travaux du chantier ; Antonio Masci43 ans, de L’Aquila, dans sa fonction de coordinateur pour l’exécution des travaux sur le chantier ; Marco Verdecchia, 62 ans, de Teramo, en tant qu’employé de l’entreprise de construction chargée du montage et du démontage des échafaudages sur le chantier ; Et Ibrahim droite, 26 ans, résidant à Roseto, en sa qualité d’ouvrier affecté au montage et au démontage d’échafaudages sur le chantier (plaque de défense composée d’avocats Rosanna De Antoniis, Amelide Francia, Gelsomina Marsilii, Luigi Di Liberatore, Stefano Bilò). Pour les quatre accusés, le procès débutera le 3 octobre et il s’agira d’une audience préliminaire pour déterminer s’il y a ou non des responsabilités comme le prétend le parquet. Le dossier appartient au procureur Stefano Giovagnoni, l’un des magistrats en première ligne dans le pool des accidents du travail. Le Parquet conteste, outre l’homicide involontaire, également le délit de blessures graves : dans l’accident, en effet, un autre travailleur du même chantier a été blessé. Ibrahima Dramè était arrivé en Italie sept ans plus tôt sur l’un des nombreux bateaux de l’espoir après avoir traversé le désert à pied. Il avait tout fait et avait récemment trouvé du travail comme maçon. Il attendait l’arrivée de sa femme et de ses deux jeunes enfants en Italie avec la réunion de famille.
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