À Rennes, comment cet architecte « visionnaire » a laissé son empreinte

À Rennes, comment cet architecte « visionnaire » a laissé son empreinte
À Rennes, comment cet architecte « visionnaire » a laissé son empreinte

On ne peut pas parler des « façonneurs » de Rennes, comme l’a fait le Mensuel dans son dernier numéro, sans passer à côté de celui qui a le plus marqué la ville par son style propre : Georges Maillols. L’architecte, diplômé des Beaux-arts, arrive à Rennes en 1947. À cette époque, la ville est en partie insalubre et le besoin en logements est important. Dans le métier, Maillols crée l’admiration tant par l’étendue de son travail -plus d’une centaine de constructions à Rennes- que par son style, « à la mode de l’époque ». « Il n’y a pas un projet conçu par Georges Maillols qui ne soit pas digne d‘ intérêt, soutient l’architecte Laurent Lagadec. C’était un précurseur, un visionnaire. »

Béton

À l’époque, Georges Maillols surprend avec l’utilisation de béton préfabriqué, qui restera une de ses marques de fabrique. C’est ce qui lui permet notamment d’achever son chef-d’ uvre : les tours des Horizons. Bâties en 1970, elles demeurent, à ce jour, les plus hautes tours de Rennes. Elles abritent quelques 480 appartements. Premier immeuble de grande hauteur dédié aux logements, le bâtiment a même servi de modèle aux normes françaises en la matière. Au-delà de leur aspect visuel, les immeubles et maisons conçues par Maillols dénotent par leur organisation : « Les surfaces sont assez généreuses, décrit Laurent Lagadec. Ils sont traversants, bien ventilés, bien exposés. »

Mort en 1998 à 85 ans, Georges Maillols a très certainement laissé derrière lui l’héritage architectural le plus conséquent de la capitale bretonne. On lui doit une partie de l’identité de la ville.

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