26 victoires consécutives. «Chez nous, il y a une vraie passion»

26 victoires consécutives. «Chez nous, il y a une vraie passion»
26 victoires consécutives. «Chez nous, il y a une vraie passion»

ROVIGO – Le football des petits grands héros, celui qui ne connaît ni les millions ni les feux de la rampe, mais qui brille de pure passion et de vraie sueur. Ficarolese, une équipe de troisième catégorie du Polesine, a écrit une page d’histoire qui ressemble à un conte de fées : vingt-six victoires consécutivesla seule équipe de tous les championnats italiens de football avec un palmarès qui sent l’exploit et qui a parcouru l’Italie, atteignant la table du gouverneur vénitien Luca Zaia.

Ficarolese, un souvenir

Ainsi, par un matin de printemps vénitien, les garçons Ficarolo ont été accueillis dans le bâtiment de la Région : le président Zaia les a reçus avec les honneurs réservés aux champions. Le maire Pigaiani était là pour raconter comment sa ville au bord du Pô a investi dans le football comme s’il s’agissait d’un bien précieux. Près d’un demi-million d’euros pour un stade digne de ces héros en herbe : les vestiaires, les toilettes, les voiries intérieures ont été refaits, la tribune a été rénovée et la clôture a été réparée. Et il y avait Monsieur Toselli, le créateur du miracle, avec son air de professeur de province qui cache un cœur de stratège. La délégation ficarolaise était composée de dix personnes. Outre l’entraîneur Toselli, il y avait le président Fabio Garbellini, l’entraîneur Lorenzo Prini, l’entraîneur des gardiens Fabio Chieregati, l’entraîneur sportif Marco Brancaleoni, les footballeurs Andrea Allocca, Mattia Guidolin, Francesco Venturin, Alessandro Rinaldi et Francesco Bartoletti. Des enfants normaux, avec de grands rêves, qui se sentaient comme des stars pendant une journée. Zaia, en bon Trévisien, a senti l’air de sa maison lorsqu’il a découvert que deux de ces héros, les footballeurs Guidolin et Venturin, venaient de son pays. Le gouverneur sourit, pensant que les Marches avaient aussi leur part dans ce conte de fées. Le conseiller Cestari a rappelé que c’est la belle Italie, celle qui ne fait pas la une des journaux mais qui maintient le pays debout. L’Italie des terrains de province, où l’on joue pour le maillot et pour l’honneur du clocher. « La Région a pensé aux transports et à l’accueil et nous a bien accueilli. Nous avons échangé quelques plaisanteries sur notre passé et, après avoir pris les photos habituelles, le gouverneur nous a offert un drapeau de la Vénétie”, a déclaré le Président Garbellini. Le commentaire de la conseillère Laura Cestari, présente à l’événement : « L’équipe la plus titrée d’Italie est la Veneta et joue à Polesine. Il a réalisé un exploit historique dans la troisième catégorie de Rovigo, où il n’y a pas de gros sponsors, mais seulement beaucoup de passion.”

La satisfaction

Et tandis que le drapeau vénitien flottait entre les mains de ces enfants, il était clair que le vrai football, celui qui fait battre les cœurs, n’est pas mort. Il vit dans des villes comme Ficarolo, où une promotion en deuxième catégorie vaut autant qu’un championnat. Toselli, confirmé sur le banc pour la saison prochaine, sait que le plus difficile vient maintenant. Les chiffres de Ficarolese légitiment le record : 26 victoires consécutives, 95 buts marqués et seulement 13 encaissés. L’entraîneur ne pouvait certainement pas manquer la cérémonie de remise des prix d’hier matin : “Une expérience passionnante que je n’oublierai pas de sitôt”. Mais avec la détermination de ceux qui ont faim et la sagesse de ceux qui ont vu le vrai football, il est prêt à écrire un nouveau chapitre de cette belle histoire provinciale. L’histoire de Ficarolese n’est pas seulement une histoire de football, mais c’est l’histoire d’une communauté qui se mobilise autour de ses couleurs. Ce succès a ravivé l’engouement pour le sport dans tout le territoire, poussant de plus en plus de jeunes à se rendre sur les terrains de sport. Mais la vraie force de cette équipe réside dans son esprit d’équipe. Comme l’a souligné le capitaine Andrea Allocca : « Ici, il n’y a pas de prima donna, nous sommes tous importants de la même manière. Notre force, c’est l’unité et le désir de nous battre les uns pour les autres.” Des mots qui résonnent comme un hymne à la simplicité et aux valeurs authentiques du sport, trop souvent oubliées dans le football des grands noms et des gros contrats.

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Le Gazzettino

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