Autonomie, la Région mise sur le référendum du ministre : protéger le Sud

Autonomie, la Région mise sur le référendum du ministre : protéger le Sud
Autonomie, la Région mise sur le référendum du ministre : protéger le Sud

D’un côté la collecte de signatures et l’hypothèse d’un appel à la Consulte, de l’autre l’initiative des régions dirigées par le centre-gauche pour demander la convocation du référendum d’abrogation contre l’Autonomie Différenciée. En première ligne se trouve la Campanie qui, lundi, a convoqué une réunion extraordinaire pour discuter de la question. Même itinéraire qu’ils suivent en Émilie, en Toscane, dans les Pouilles et en Sardaigne. Avec les 5 gouverneurs qui se réunissent actuellement pour faire le point sur la situation et arriver à un texte partagé. Même s’il y a quelques frictions au sein de la majorité gouvernementale : le ministre Nello Musumeci qualifie en effet de “prématurée” et “inappropriée” la demande du gouverneur de Vénétie, le membre de la Ligue du Nord Luca Zaia, de transfert de compétences sur de nouveaux sujets pour lequel ce n’est pas la définition de Lep qui est attendue.

L’ASSISE

Il y a deux jours, les présidents des groupes communaux de Campanie ont programmé la session extraordinaire. Et en cas d’approbation, le président de l’assemblée régionale Gennaro Oliviero aura pour mandat “de communiquer la résolution aux conseils régionaux de toutes les autres régions, en invitant à l’adoption d’un acte égal pour que l’initiative référendaire puisse être suivie”. “. Feu vert réduit au vu des chiffres. La motion, présentée par l’ancienne Grillina Valeria Ciarambino, a été immédiatement soutenue par les listes du Parti Démocrate, Action, Renziens, Socialistes et Deluchiens. Cependant, l’adhésion des grillini, c’était hier. «On partage et on s’abonne. Toute action susceptible d’endiguer cette grave menace à l’unité nationale trouvera toujours notre soutien”, déclarent les conseillers régionaux du M5s qui, pour la première fois, se retrouvent en accord avec la majorité deluchienne. D’où la certitude que le texte passera sans problème, ainsi que son partage avec les 4 autres régions. Dans le but de demander le référendum d’abrogation, prévu par l’article 75 de la Constitution, qui peut être proposé par un demi-million de signatures voire, par 5 conseils régionaux. «Je pense que l’idée d’organiser un référendum et donc que les citoyens puissent s’exprimer est positive étant donné qu’il s’agit d’une loi qui a un impact significatif sur l’avenir du pays et sur le mode de vie des citoyens», dit à ce propos le maire Gaetano Manfredi.

LES PERPLEXITÉS

Pour l’instant, seul l’article 4 de la loi Calderoli fait obstacle, qui prévoit que tout le démarrage de la réforme est expressément subordonné (article 4, alinéa 1) à la détermination préalable de la Lep concernée, dont la définition est configurée, c’est donc une étape nécessaire pour que nous puissions procéder à la conclusion d’accords entre l’État et les différentes régions pour la réalisation de leur autonomie. Et surtout, le Premier ministre dispose d’un pouvoir de veto sur les sujets jugés sensibles. Pourtant, l’autre jour, le gouverneur de Vénétie Zaia a déjà demandé les premières délégations, exaspérant le ministre Musumeci qui parle d’une initiative “absolument précoce, légitime en principe”, mais qui pose “des problèmes d’opportunité”. «Je suis pour l’Autonomie à condition que toutes les régions partent de la même ligne et nous demandons à Zaia d’accélérer plutôt le processus qui mène à l’identification du Lep qui constitue une garantie pour les Régions défavorisées. Accélérons les Leps et ensuite procédons”, explique le ministre de la Protection civile. «Il n’y a pas d’échappatoire possible. Il y a une loi de la République italienne, que j’ai suivie”, répond Zaia. Il est naturel que le Parti démocrate profite des fissures du centre-droit. «Les larmes de crocodile du ministre Musumeci révèlent non seulement de grandes divisions au sein de la majorité gouvernementale, mais aussi le danger du projet de la Ligue du Nord qui ressemble de plus en plus à une véritable sécession», attaque le parlementaire démocrate Marco Sarracino. « L’appel lancé à tous est celui d’une grande mobilisation populaire. Nous commençons à recueillir des signatures contre l’autonomie différenciée”, ajoute son collègue Piero De Luca tandis que la sénatrice démocrate Valeria Valente insiste : “Alors que le front droit se divise, cela confirme à quel point cette disposition s’inscrit dans la logique politique d’un troc entre les forces de majorité vers laquelle ne convergent pas les mêmes partis qui l’animent, nous évaluons positivement la décision des régions de centre-gauche de s’engager sur la voie de proposer le référendum d’abrogation”.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le matin

PREV Le nouveau site Internet du système de bibliothèques de La Spezia est en ligne
NEXT Le psychanalyste Massimo Recalcati à la Rocca Malatestiana sur le thème des relations amoureuses