Concorsopoli, le dernier acte. Le tribunal se prononce sur l’enquête qui a changé l’Ombrie

Concorsopoli, le dernier acte. Le tribunal se prononce sur l’enquête qui a changé l’Ombrie
Concorsopoli, le dernier acte. Le tribunal se prononce sur l’enquête qui a changé l’Ombrie

C’était un tremblement de terre. Celui qui a frappé l’Ombrie, une terre qui a toujours coexisté avec le tremblement de terre, au printemps 2019. Un tremblement de terre judiciaire issu de l’enquête qui émettait l’hypothèse de l’existence d’un système de gestion des rendez-vous et des embauches dans le secteur des soins de santé. Un système dirigé par une sorte d’association, présumée, pour tirer les ficelles, indiquer qui l’est et qui ne l’est pas, et équilibrer les comptes des classements et des épreuves de qualification, de manière à assembler les pièces du puzzle des demandes qui la politique et non ils ne feraient qu’avancer. Un partenariat qui, dans la première hypothèse de l’accusation, aurait inclus la présidente de la Région Ombrie de l’époque, Catiuscia Marini, “son” conseiller à la santé, Luca Barberini, mais aussi l’ancien sous-secrétaire de l’Intérieur, Giampiero Bocci, alors également nommé secrétaire régional du Parti démocrate, et alors directeurs généraux et administratifs de l’hôpital de Pérouse, Emilio Duca et Maurizio Valorosi.

Suite à l’avis de garantie, le président Marini de l’époque a démissionné prématurément de ses fonctions. Le conseiller Barberini l’a également fait. Les élections d’automne qui ont suivi ont conduit à l’affirmation du centre-droit, avec l’élection de la présidente Donatella Tesei. Un changement d’orientation politique pour l’Ombrie qui fait date, face à une histoire qui a toujours été d’une couleur différente. Cinq ans après la révélation de l’enquête, l’affaire s’apprête à connaître sa première sentence. Une formalité est attendue aujourd’hui de la part de la première chambre du tribunal de Pérouse qui, après d’éventuelles réponses, se réunira en chambre pour décider d’accepter ou non les demandes du Ministère Public de Pérouse. L’accusation était représentée dans la salle d’audience par les procureurs adjoints Mario Formisano et Paolo Abbritti. Les délits présumés oscillent entre faux et divulgation de secrets officiels et abus de pouvoir. L’accusation a identifié l’association présumée comme étant Marini, Bocci, Barberini, les deux directeurs Duca et Valorosi (condamnés pour les crimes individuels dans des procédures distinctes), les directrices de l’hôpital, Maria Cristina, et les a accusés de conspiration criminelle. Franconi et Antonio Tamagini.

Au cours de la phase de requête, les procureurs, pour cette accusation, ont cependant demandé l’acquittement de Marini et Bocci, sans préjudice des litiges concernant les épisodes spécifiques. Diamante Pacchiani, alors directeur administratif, a été jugé en référé et condamné en appel à un an et six mois (abus de pouvoir et association de malfaiteurs).

PREV Blitz dans les centres de massage chinois : cinq signalés
NEXT Blitz de transfert de Carpi : voici le deuxième attaquant Stanzani Sport