Au revoir Niccolai, héros du scudetto du Cagliari de Scopigno

Au revoir Niccolai, héros du scudetto du Cagliari de Scopigno
Au revoir Niccolai, héros du scudetto du Cagliari de Scopigno

Les étiquettes le poursuivent en vain depuis le jour de son baptême. Son père, communiste d’antan et gardien de but de Livourne à son époque, a exigé que son nom soit donné. Communard, en mémoire de la Commune de Paris et de la nôtre, ne s’en est pas senti mal et n’a jamais prétendu la changer plus tard dans sa vie. pouquoi Communard Niccolai, Toscan d’Uzzano, dans la région de Pistoia, produit de la Seconde Guerre mondiale (enregistré le 15 décembre 1946), a toujours été plus fort que les étiquettes et les taquineries. En effet, il a suivi le parcours footballistique de son père avec discipline et honneur, tout comme lors de son service militaire, en battant le circuit toscan avant de rejoindre Sardaigne et finir dans la ligne de mire magie de Cagliari par Scopigno et Gigi Riva (été 1968), prêt en deux ans à le remporter championnat historique de cette région. Il ne s’est même pas fâché le jour où, à tort selon les informations, on l’a qualifié de “roi des buts contre son camp” pour la séquence de six buts contre son camp qui étaient plutôt le geste désespéré et généreux d’un défenseur doc que les vergetures d’un footballeur peu talentueux. Beppe Tomasini, le compagnon de cent défis, qui lui a téléphoné jusqu’à quelques semaines avant son hospitalisation à Pistoia et sa mort due à une maladie, a toujours eu une explication simple pour ces accidents de chemin. «Nico était généreux, il mettait toujours le pied à terre quand un ballon entrait dans la surface même si je lui disais de le laisser tranquille. Je lui ai répété : Albertosi s’en chargera. Mais rien. Ainsi à Turin lors de ce match contre la Juve qui s’est terminé 2-2 avec son propre but. Albertosi a crié : à moi, à moi ! Rien. Nico a dévié le ballon !». La réaction de l’intéressé a toujours été la même : «J’ai aussi marqué 4 buts, ce qui pour un défenseur de l’époque n’est pas peu important mais personne ne s’en souvient !». Ce n’est pas un hasard s’il débarque en équipe nationale, membre du mini-bloc de Cagliari encore plus en vogue à l’époque. Il était avec Albertosi, Cera libero, Domenghini et Gigi Riva bien sûr, le leader du groupe qui serait couronné Empereur des buts lors de la Coupe du monde mexicaine. Comunardo, après le premier match, a eu un coup du sort : il a été remplacé par Roberto Rosato, qui à partir de ce jour est devenu un intouchable. Et de son expérience avec les Azzurri (seulement 3 apparitions), il lui reste la plaisanterie frappante de Manlio Scopigno, on ne sait toujours pas après des années si c’était authentique ou affiné et corrigé par le coach qui aimait être vu plus comme un observateur cynique que comme un coach compétent. Scopigno a dit : «Je m’attendais à tout sauf à voir Niccolai à la télévision mondiale !». Après avoir terminé sa carrière de footballeur, Comunardo a gravi les échelons des entraîneurs fédéraux, entre autres il avait entre ses mains les très jeunes joueurs. Buffon et Totti dont il mit bientôt en valeur les qualités. Ces derniers temps, il avait perdu quelques bribes de mémoire, il quittait rarement la maison mais continuait à répondre chaque semaine aux appels téléphoniques de son ami Beppe Tomasini. Puis soudain le silence qui nous fit comprendre le triste épilogue de ces dernières heures. “Il rencontrera certainement Gigi et ils recommenceront à jouer”, ont écrit les supporters de Cagliari. Communardo avait salué le grand bombardier avec une phrase qui était devenue une sorte de manifeste de sa génération : « Ensemble, nous avons vécu les plus belles années de notre vie ». En fait, depuis hier nous sommes tous un peu plus seuls.

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