Critique de Ravage (Boston, Massachusetts) Spider on the World

Critique de Ravage (Boston, Massachusetts) Spider on the World
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LE Ravager de Boston, Massachusetts (à ne pas confondre avec 5 ou 6 autres groupes du même nom) sont nés en 1995 d’une idée des Firicano Brothers : Alec « Ravage » (chant) et Eli Joe (guitare).

En lisant leur histoire, l’adjectif qui vient à l’esprit pour ce groupe est “courageux”: tout d’abord pour avoir commencé à jouer du vrai Heavy Metal à une époque où peu de gens le “dirigaient”, avec un public de musique plus orienté vers le Grunge. et des propositions alternatives qu’à toute autre chose, et ensuite pour avoir résisté à la fois à un nombre de changements de line-up supérieur à celui des actrices d’un film avec Rocco Nazionale, et à une “gavetta” très intense, avec dix années passées entre les scènes, les EP, Démos et albums live avant de produire le premier long métrage : ‘Balade spectrale” de 2005.

A partir de là, la discographie est restée assez clairsemée, avec le deuxième LP sorti en 2009 («La fin de demain‘), le troisième en 2017 (‘Le retour du cavalier spectral‘) et maintenant le quatrième : ‘Araignée du monde‘, disponible à partir du 19 avril 2024 via Battez-vous avec Power Records.

Au lieu de cela, la formation est devenue plus stable, en effet, les deux frères, avec le guitariste Nick Izzo, constituent depuis 2005 le noyau solide du combo, sur lequel tourne une section rythmique qui change mais pas trop, avec un remplacement complet après le deuxième album mais seul remplacement du batteur (Tony Belchior à la place de Derek Jay) pour le quatrième. Le bassiste Tommy Grimaldi reste sur le terrain (je constate avec plaisir que les patronymes d’origine italienne pullulent dans le Ravager).

Par rapport au passé la formule ne change pas : ‘Araignée du monde‘est un concentré de True Metal nu et brut, dénué de toute contamination ou clinquant, comme maman, Judas Priest, il l’a fait.

Pas même, je ne sais, une intro symphonique, une narration évocatrice, un extrait de guitare classique ou l’utilisation de claviers de remplissage: juste basse, guitares, batterie et voix pour donner naissance à des morceaux au plan rapide et fulgurant, avec des épiques mais même des sombres.

Du vrai Heavy Metal, en fait, qui nous convient à nouveau très bien aujourd’hui. En effet, nous ne sommes pas les années 80 du denim, des chaînes et du cuir, mais même pas le milieu des années 90 de la misère et du désespoir, aujourd’hui il y a plus d’espace pour chacun et de moins en moins de « sectorisation ».

Du coup, disons que nous y sommes : rien de nouveau mais agréable ; si vous souhaitez écouter un album de métal brut sans vous tourner vers la partie “safe” de votre discographie avec les éternels’Crier à la vengeance‘, ‘Le nombre de la bête‘ ou ‘Le bras fort de la loi‘, ce ‘Araignée du monde“, même si c’est loin d’atteindre ces niveaux, ce n’est pas grave.

Les références sont des tonnes : Judas Priest, saxon, Iron Maiden, Blaze Bayley pour la scène anglaise, Courir à l’état sauvage Et Fossoyeur pour l’allemand, je MétalÉglise et de Émeute moins de Thrash pour US Power… et d’autres qui me viennent à l’esprit.

Araignée du monde‘a une âme à revendre et ces fortes influences le rendent vrai, prouvant que je Ravager ils ne se soucient pas de l’originalité et veulent jouer ce qu’ils aiment, avec technique et cœur, avec des chansons qui déclenchent de beaux éclairs, comme le cinglant’L’ère glaciaire artificielle‘ Et ‘Visage d’infamie‘, ou qui connaissent des victoires glorieuses, comme les épopées ‘Signe de l’araignée‘ Et ‘Amazonie brûlante‘, ou qui insufflent un soupçon de Thrash, comme le Title Track. Il y a aussi un ‘mélancolique’Sans laisser de trace‘, qui commence comme une ballade puis s’accélère et s’enflamme, et un sombre ‘Corruption du sang‘, d’une démarche lourde et martiale.

Bref, une bonne setlist, variée et jamais monotone, avec des parties vocales sincères (mais qui tendent beaucoup à imiter Bruce Dickinson, John Cyriis et le précité Blaze Bayley) et des solistes. Rien d’extraordinaire, comme déjà dit, loin d’atteindre le sommet des classiques, mais authentique, et c’est surtout pour cette raison qu’au final, ‘Araignée du monde‘ j’aime ça, parce que c’est un vrai morceau d’acier chaud.

Araignée sur le monde‘ a été produit par le groupe avec Pete Rutcho de Studios de dégâtsqui a mixé des albums pour des groupes tels que Révocation, Danny Elfman, Havok et autre.

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