Examen de l’ulcère coupant la gorge de Dieu


Décès à Debemur décide, en un peu plus de 2 semaines, de poser une pierre tombale sur l’extrême 2024 en exhibant un doublé mortel avec Ulcéré Et Akhlys : deux des groupes les plus monstrueux de leur genre. Les gars d’Auckland ouvrent la voie, des gens qui ont rendu toute critique superflue pratiquement dès le début. En fait, il n’existe pas de planète ni de métavers où Ulcéré ils font le mauvais disque, et ce n’est même pas le cas Couper la gorge de Dieu.

Nous procédons dans la lignée du précédent Regarde la mort et reste tranquille, avec un son apparemment plus accessible mais bien ancré dans la marque néo-zélandaise. Le Ulcéré ils sont la démonstration active et vivante de la façon dont nous pouvons encore jouer du métal extrême en 2024 en nous réinventant et en nous réinventant. Le résultat? Jugez par vous-même.

L’album dure une heure et est composé de sept chansons dans lesquelles le groupe montre tout son arsenal. La musique de Ulcéré c’est une dérive post-mortem unique et difficile à imiter, grâce à une écriture hallucinante surtout dans la phase rythmique. La performance de Jamie Saint Merat derrière les peaux se cache le total, avec une imagination et une complexité réservées à quelques privilégiés. Les guitares, quant à elles, ont une dimension particulière dans des hauts et des bas continus entre notes graves et arpèges aigus capables d’offrir un excellent contraste ; le tableau est alors complété par le grognement de Paul, comme toujours aliénant, oppressant et dévastateur. Il n’y a aucune variation et c’est probablement le seul défaut à imputer à l’album : stylistiquement on est toujours là et à la longue le plaisir total de l’œuvre pourrait être un peu répétitif pour un auditeur qui n’est pas habitué à ces sonorités. , mais ce sont quand même des détails .

Le paroxysme est atteint avec le deuxième morceau, L’aube est creusequi est en quelque sorte le summum et la photographie parfaite de Ulcéré des deux derniers ouvrages. De longues compositions organiques, magmatiques, dans lesquelles la musique semble fragile et vulnérable comme un chaton puis vous mord à la gorge comme un cobra dans un amen et sans possibilité d’évasion.

Le Ulcéré ils ne cèdent pas et n’ont jamais rien cédé : leur proposition demande du temps et du dévouement, plus de temps et plus de dévouement ; ce sont des disques qu’il faut savourer, expérimenter et qui révèlent à chaque passage un détail différent qui n’avait pas été saisi auparavant. Couper la gorge de Dieu c’est encore un autre succès d’un groupe qui n’a jamais manqué un rythme ; un autre morceau qui s’ajoute à une discographie inattaquable et en constante évolution.

Le Ulcéré ils n’ont pas d’émules et, à ce jour, ils n’ont pas d’héritiers. L’étalon de comparaison est toujours et uniquement avec eux-mêmes ; profitez-en, les musiciens de cette trempe sont une denrée rare.

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