ANGEL SWORD – Combattant mondial

ANGEL SWORD – Combattant mondial
ANGEL SWORD – Combattant mondial

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7.0

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Couverture tirée du plus évident des romans de science-fiction, voix rauque et guitares bourdonnantes au premier plan à la Iron Maiden/Judas Priest : l’habituel cocktail parfait avec lequel, une fois de plus, Dying Victims nous offre un disque. On parle cette fois du finlandais Sword Fighter – un nom, un programme – et de leur « World Fighter », troisième opus du quatuor à la brillante carrière lancé en 2016, après « Neon City », sorti en 2019.
Déjà à partir des titres et de l’introduction, vous comprendrez sûrement où nous allons : “World Fighter” a tout ce qu’il faut pour faire plaisir à ceux qui ont désormais une veste composée uniquement de patchs, sans même le tissu denim en dessous. Des chœurs, des réverbérations, des clichés à n’en plus finir, comme on l’entend immédiatement dès l’opener dévastateur “Vigilantes”, où une grande place est immédiatement accordée aux solos speed metal de Lightning Mike dans les airs.
La voix très rugueuse de Jerry Razors n’est certes pas pour tout le monde, mais le heavy metal c’est aussi cela, avec des airs d’agitateur de foule qui se matérialise dans le sacré “Church Of Rock” ou dans le très maidenien “Against All Odds”. Il y a aussi un peu du vieil Accept ici et là, comme dans le très excitant “Weekend Warrior” ou dans le final “World Fighter”, le tout caractérisé par la grosse caisse lancée par la nouvelle signature derrière les skins Alexander Depraved.
De nombreux progrès ont été réalisés par rapport à l’album précédent : une plus grande attention aux arrangements des morceaux qui sont toujours frais, amusants et épiques, tout en gardant toujours cette patine lo-fi qui fait le bonheur de tous les fans de NWOTHM, avec une prédisposition plus immédiate à mélodie, notamment à travers les arpèges rythmés de guitare qui enrichissent de nombreux morceaux joués. En bref : une demi-heure de musique spécialement conçue pour nous faire ridiculiser dans les transports en commun, en tapant du pied et de la tête au rythme de toutes les histoires épiques racontées par le quatuor ; on aurait aimé entendre Angel Sword essayer un morceau un peu plus long et plus élaboré, mais honnêtement, ça va même ainsi.
Ne vous attendez donc pas à un heavy propre et raffiné avec tous les défauts possibles, mais à un disque qui fait de la rugosité son point fort : “World Fighter” n’est certes pas un album pour toutes les oreilles, mais pour beaucoup ce sera certainement une découverte très agréable. .

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