BURNING BLACK – La résilience d’un cœur brisé

BURNING BLACK – La résilience d’un cœur brisé
BURNING BLACK – La résilience d’un cœur brisé

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7.0

Le groupe trévisois Burning Black arrive avec ce « Resilience Of A Broken Heart » à l’étape flatteuse de leur quatrième album de chansons inédites. Formé il y a maintenant une quinzaine d’années, ils ont leur trait le plus distinctif et leur point fort dans le chanteur Dan Ainlay, né Massimo De Nardi, mais l’ensemble du groupe s’exprime à un bon niveau dans ce nouvel opus de Punishment 18.
Le début est presque fulgurant, la chanson choisie pour le clip promotionnel, « Your Skin Is Fire », le titre titre et l’hymne métallique « Last Band On The Heart » se succèdent rapidement, un triptyque véritablement réussi et compétitif. Le premier met d’emblée dans le plat les influences de Judas Priest, qui sont les plus évidentes et présentes tout au long de l’album, notamment en ce qui concerne le chant lead ; en plus de cela, le chœur rappelle aussi quelque chose de Vision Divine, de la période Michele Luppi, démontrant qu’Ainlay sait changer de registre selon les besoins, scratchant, si nécessaire, ou berçant l’auditeur avec des mélodies justes. Le deuxième morceau fait plutôt référence au Queensrÿche de “Empire”, et montre le côté plus sophistiqué et accrocheur de Burning Black, tandis que le troisième, dans le riff initial et dans le refrain hypnotique, a quelque chose de la Rage du “Black In Mind”. “/”Fin” de la période de tous les jours”. Le reste de l’œuvre se situe à des niveaux de qualité honorables, avec quelques autres sommets, comme le sixième “The Price To Pay” et le septième “War Forever”, qui rappelle Iron Maiden. Le final “Rise From The Ashes Of The Defeated” mériterait une discussion à part, une véritable suite, introduite par l’inévitable arpège, qui retrace, en près de onze minutes de durée, les différentes facettes du son de Burning Black.
Sur le plan instrumental, nous avons un heavy metal très classique qui comporte parfois des parties plus rock dans le style power américain, tandis que les claviers, toujours purement accompagnement, et le son raffiné dans les célèbres studios Finnvox de Mika Jussila donnent à l’œuvre une touche de puissance européenne. Mais, comme déjà mentionné, c’est la luette d’Ainlay qui règne en maître, et la référence la plus évidente est Rob Halford, qui est évoqué à plusieurs reprises, notamment dans le registre aigu plus aigu, qui donne aux chansons cette incisivité qu’on retrouve parfois. manque au niveau instrumental. Cependant, le metal résolument classique de Burning Black parvient à ne pas sonner trop vieux ou dépassé, et même en cela il rappelle, dans une proportion appropriée, Judas Priest de leurs deux derniers albums, qui essaie de donner une touche de fraîcheur au son de ses chefs-d’œuvre de les années 80 « Screaming For Vengeance » et « Defenders Of The Faith ».
Par rapport aux précédents opus, dans ce “Resilience Of A Broken Heart” Burning Black semble chercher un carré à son code stylistique : les pièces sont plus sèches et fluides, l’amalgame bien équilibré et constant tout au long du développement de l’œuvre ; Attention cependant, à trop lisser les bords, on risque d’obtenir des résultats inoffensifs et prévisibles. On a parfois l’impression qu’il manque un riff, un passage instrumental, un solo véritablement capable de donner un élan supplémentaire à la musique de Burning Black, qui a le chanteur pour fer de lance, mais aussi la figure encombrante qui tend à accaparer toute la place. attention sur vous-même. Le résultat final reste cependant prenant et très agréable.
L’illustration de la couverture, les graphismes de l’album, les titres et les paroles sont la chose la plus typiquement métallique que vous puissiez imaginer, et c’est très bien, compte tenu de la proposition. Un album au goût de bière et de moto, une équipe qui porte haut le drapeau du heavy metal italien le plus classique, pour la joie des anciens et des nouveaux fans du Bel Paese et au-delà.

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