ART LIMBONIQUE – Opus Démoniaque

ART LIMBONIQUE – Opus Démoniaque
ART LIMBONIQUE – Opus Démoniaque

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Il semblerait que Daemon’s Limbonic Art ait désormais décidé de réapparaître sur la scène une fois tous les sept ans, en fait depuis 2010 avec la sortie de “Phantasmagoria”, suivi de “Spectre Abysm” en 2017 et maintenant le nouvel “Opus Daemoniacal” arrive.
Même si le temps passe inexorablement et que les années 90 s’éloignent de plus en plus, une certaine curiosité persiste à la veille de la sortie d’un nouveau chapitre de Limbonic Art : le groupe dans le passé, en effet, grâce aux deux premiers albums complets (et surtout le premier « Moon In The Scorpio ») a laissé une marque indélébile dans l’histoire du black metal symphonique.
La magie était due à l’alchimie parfaite entre les deux cerveaux du groupe, Daemon et Morfeus : l’inspiration et probablement aussi l’entente entre les deux, au fil du temps, s’est progressivement affaiblie, jusqu’à aboutir d’abord à une fin temporaire du groupe. groupe, entre 2003 et 2006, puis le départ de Morfeus du groupe en 2009. On a beaucoup remonté le temps, mais presque tout le monde voit dans ces événements un point de non-retour pour cette formation, encore aujourd’hui en quête du gloire des gloires du passé.
Alors si vous pensez que Limbonic Art doit forcément avoir à la fois Daemon et Morfeus dans le line-up, alors ce groupe n’a vraiment plus rien à vous dire depuis plusieurs années ; pour ceux qui souhaitent suivre le projet également sous cette « nouvelle forme », alors chaque sortie avait encore quelque chose d’intéressant à dire, net de comparaisons avec les deux premiers albums (inaccessibles). Toujours en 2024, Limbonic Art s’inscrit dans les mystères du cosmos et des forces qui le soutiennent, à partir de la pochette (peut-être un peu trop évidente), mais aussi des sept chansons qui composent la nouvelle œuvre.
Ceux qui espéraient un ouvrage plein d’ambiance seront bien déçus, car ici Daemon semble avoir voulu donner libre cours à toute sa colère et produire un album où l’agressivité règne en maître au détriment (malheureusement) des décors plus sophistiqués. Dans les riffs de cet « Opus Daemoniacal », on entend encore le style typique du Limbonic Art, depuis le riff principal de l’ouverture « Ad Astra Et Abyssos », qui démarre mal mais trouve ensuite son équilibre, jusqu’aux riffs du convaincant « Deify Thy Master »et le suivant« Consigned To The Flames ».
La seconde moitié de l’album, en revanche, vaut la peine d’être écoutée, mais à la longue elle s’avère un peu répétitive : les albums précédents, pour être honnête, avaient quelque chose en plus, une profondeur difficile à retracer. ici ou en tout cas des ambiances ici trop raréfiées. Même au niveau de la production, les choses auraient pu être mieux faites, puisque des choix différents, moins aseptiques, auraient pu être faits sur les sons des instruments individuels, et donné un peu plus de « chaleur » et de substance de manière à ce que la musique sonne. moins artificiel.
Si sept années supplémentaires s’écoulent et que le prochain opus ne répond pas aux attentes toujours élevées, alors le groupe, dans son long voyage à travers le cosmos, risquera sérieusement de se perdre dans un trou noir d’où il n’y a plus aucune issue. sortie.

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