Violence inhérente au système

Violence inhérente au système
Violence inhérente au système

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7.5

  • Bandes:
    NOXIS
  • Durée : 00:49:02
  • Disponible à partir du : 28/06/2024
  • Étiquette:
  • Registres de l’Aube

  • La vie pourrie

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L’élasticité et la vigueur comme pierres angulaires d’une proposition qui, bien que s’inscrivant dans les limites d’un genre spécifique, ne se fixe pas trop de limites en termes de sources expressives dans lesquelles puiser. Avec « Violence Inherent in the System », disque sorti par le petit mais prudent Rotted Life Records (Dawnbreed en Europe), sponsor de divers groupes aujourd’hui sur la rampe de lancement (ou déjà implantés dans l’underground) comme Laceration, Molder et Phobophile. , Noxis démontre une fois de plus sa valeur au sein du circuit sans limites du death metal étoilé, faisant suite aux bonnes impressions suscitées par les premières démos, EP et splits avec un premier album qui sent immédiatement une agréable surprise.
Dans un contexte où, avec des résultats souvent excellents et faisant autorité, les nouvelles générations préfèrent une approche conservatrice vouée à la célébration/redécouverte d’une tendance donnée (pensez à la techno-mort hébétée et sombre des auteurs de “Enveloping Absurdity”, ou à la concret de gens comme Undeath), le groupe de Cleveland se distingue par une vision résolument plus à trois cent soixante degrés de ce type de musique et des possibilités qu’elle offre, mettant les riffs au centre pour ensuite passer à des scénarios changeants et des prédictions difficiles, dans lesquels le rebondissement est toujours au coin de la rue.
Un flow qui épouse sans doute une technicité née des années 90 et construite sur une série d’échafaudages tordus et syncopés qui doivent plus que quelque chose au Demilich de “Nespithe”, avec basse et batterie déroulant de manière ingénieuse et vorace du début à la fin. fin de l’écoute, mais qui ne s’arrête certainement pas là en termes de comparaisons stylistiques, mettant beaucoup de fers sur le feu sans pour autant devenir un carte désorganisé et effiloché.
Grâce aux sons puissants et définis (mais pas aseptiques), et à plusieurs passages exécutés à la limite de la névrose, les échos de l’école canadienne de la Cryptopsie (période « None So Vile »/« Whisper Supremacy ») émergent bientôt, tandis que le chant et le rythme stoppé et circulaire de certains riffs ramène même au chemin tracé par le Decapitated de “The Negation”, aujourd’hui considéré comme peu “cool” mais assurément indispensable lorsqu’on décide de fusionner la technique avec une attitude violente et percutante.
Enfin, à cet ensemble déjà riche et dérailleurs, s’ajoute ici un nouveau tour d’horizon de références et d’épices, de l’incipit à la Mort de « Paths of Visceral Fears » à la digression linéaire et caverneuse du titre titre, de l’incursion des instruments à vent dans le final de « Horns Echo over Chorazim » jusqu’aux applaudissements de « Surfin’ Blood Fibile », pour un résultat d’ensemble. capable d’atteindre sa propre identité particulière. Et – compte tenu de cela – de se démarquer parmi les nombreuses sorties qui arrivent sur le marché chaque semaine.
Brutal et progressif, direct et tortueux, moderne et traditionnel, Noxis embrasse la cause du death metal avec un instinct inné et une formidable préparation, créant onze chansons dans lesquelles les muscles fléchis répondent aux esprits serrés. Forse, manca ancora qualcosina al colpo da novanta, visto che una sforbiciata al minutaggio non avrebbe guastato e che alcuni brani, a furia di accumulare e frammentarsi, suonano meno fluidi di altri, ma come si suol dire – al netto di tutto – buonissima la avant.

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