L’affaire des compteurs de revenus éclate, tensions dans la majorité – Actualités

L’affaire des compteurs de revenus éclate, tensions dans la majorité – Actualités
L’affaire des compteurs de revenus éclate, tensions dans la majorité – Actualités

La règle était attendue « depuis six ans » et était « préalablement partagée avec les associations de consommateurs, l’Istat et le garant de la vie privée ». Mais la nouvelle édition du compteur de revenus, même avec des “limites très précises” à la “garantie des contribuables”, qui porte la signature de Maurizio Leo, crée une confusion parmi la majorité. À tel point que le vice-ministre de la Fdi ira vendredi expliquer au Conseil des ministres les raisons d’une réalisation dont, compte tenu des réactions immédiates, les alliés n’avaient certainement pas été informés.

La nouvelle arrive au Journal Officiel (mais le décret ministériel a été signé le 7 mai) et choque les quelques parlementaires qui apparaissent dans Transatlantique alors que Superbonus est discuté à la Chambre de Montecitorio, une autre question que la majorité a eu du mal à résoudre. Le premier à réagir, quelques heures plus tard, fut Forza Italia qui manifesta clairement son « toujours » opposition au compteur de revenus. Suivi par la Ligue qui d’abord avec le chef de groupe Massimiliano Romeo renvoie la balle à Fdi en qualifiant la proposition d'”étrange” (ce qui n’est pas le cas, car il s’agit d’une mesure de mise en œuvre et déjà opérationnelle), puis, après les explications de Leo, réitère son non car “l’inquisition a pris fin depuis longtemps” et “le contrôle des dépenses des Italiens, à la manière de Big Brother, n’est certainement pas la meilleure méthode pour lutter contre l’évasion fiscale”.
Bref, les assurances du sous-ministre ne suffisent pas à apaiser les doutes des alliés. Aussi parce que Fratelli d’Italia est resté silencieux pendant de nombreuses heures face à une démarche qui, selon le buzz parlementaire, n’avait pas été annoncée et dont, en pratique, personne ne savait rien.

A tel point que même au Mef les premières réactions, dit-on, ont été de « surprise ». Ce qui a surpris n’était pas tant le contenu lui-même – le refrain récurrent entre les parties – mais plutôt le timing avec lequel une affaire qui durait depuis des années a été résolue. Certes ces derniers mois, expliquent ceux qui ont reconstitué l’histoire, la Cour des comptes avait aussi demandé la mise en œuvre de l’arrêté ministériel, expressément prévu par une loi de 2018 (l’arrêté dignité du gouvernement jaune-vert) qui avait annulé les anciens revenus. compteur, mais a prévu un autre arrêté ministériel réglementant l’évaluation sommaire, délimitant les éléments révélateurs de la capacité contributive des citoyens.
En bref, il s’agissait de “réguler le dépassement” du Redditomètre de Renzian, expliquent-ils également depuis le Palazzo Chigi, sauf que, selon les mots d’un parlementaire de la majorité, l’effet a été celui d’une “météorite” sur la campagne électorale.

“Il fallait obtenir des voix pour le Parti démocrate”, tente de plaisanter un député du parti du Premier ministre, qui commence en fin d’après-midi par une série de communiqués de presse pour défendre l’initiative de Leo, qui, selon les mots du président de la Commission des Finances de la Chambre Marco Osnato “n’édulcore ni n’affecte la réforme fiscale ni l’attitude du gouvernement Meloni” qui souhaite un système fiscal “amical”. Peut-être, observe le représentant du Fdi, “cela fait sensation parce que nous sommes en campagne électorale”.
Et ce serait justement le risque d’un effet boomerang qui inquiète Giorgia Meloni. Mais Leo “est un technicien parmi les mieux préparés” et il “fait plus que bien son travail”, disent ses plus proches collaborateurs, qui reconnaissent également qu’il y a eu un manque de “communication” sur un sujet “complexe”. La première ministre aurait parlé avec son vice-ministre et dans les trois prochains jours, d’ici au Conseil des ministres, elle aura l’occasion d’évaluer d’éventuelles contre-mesures pour éviter des répercussions d’ici le vote des 8 et 9 juin.

“La majorité est inclinée”, le Parti démocrate surfe sur la vague, dénonçant l’utilisation “très grave” des “institutions à des fins de propagande électorale”. Ils “se font passer pour des libéraux, mais ils ne sont que des étatistes. Et ils suivent les lignes directrices de Vincenzo Visco et de la gauche anti-contribuables”, dit Matteo Renzi, tandis que Visco lui-même se dit “très favorable” à la nécessité de dépoussiérer les le compteur de revenus comme instrument de lutte contre l’évasion fiscale.

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