Résistance aux antibiotiques, attention maximale également chez les animaux de compagnie : « La recommandation est de réduire l’utilisation de ces médicaments »

Résistance aux antibiotiques, attention maximale également chez les animaux de compagnie : « La recommandation est de réduire l’utilisation de ces médicaments »
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BOLZANO. Le phénomène de résistance aux antibiotiques peut avoir de graves conséquences, puisque les bactéries « résistantes » peuvent provoquer de graves infections : non seulement chez l’homme, mais aussi chez les animaux et les plantes.

Le risque est que, même si le développement et l’utilisation d’antibiotiques au cours des dernières décennies ont révolutionné l’approche du traitement et de la prévention des maladies infectieuses et des infections, ce phénomène pourrait compromettre ces progrès.

Et ces dernières années, d’une manière générale, c’est augmenté de façon significative ce qui le rend nécessaire évaluations spécifiques par pathogène, par antibiotique mais aussi par zone géographique : ce qui en est la cause, entre autres, sont des facteurs tels que l’augmentation de l’utilisation (surtout si inappropriée) d’antibiotiques à la fois en médecine et en médecine vétérinaire, mais aussi en élevage et en agriculture, et dans le une plus grande propagation des souches résistantes en raison de l’augmentation des voyages internationaux.

Et précisément à la lumière de la situation – et en partant du fait que la santé des humains, des plantes et des animaux est interconnectée – la notion de “Une seule santé”: une stratégie mondiale de santé de l’Union européenne qui envisage que tous États membres sont appelés à effectuer un travail éducation, sensibilisation Et la prévention à différents niveaux et étapes.

Tous ces projets sont planifiés par PNCAR, le plan national de lutte contre la résistance aux antibiotiqueset sont délégués hiérarchiquement aux provinces et à leurs institutions respectives responsables : dans ce contexte, les service vétérinaire de la société de santé Altro Adige en a lancé un ces derniers jours campagne sur le thème “Les antibiotiques chez les animaux de compagnie”avec des brochures d’information spéciales destinées aux propriétaires de chiens, chats, lapins, cobayes et d’autres animaux qui vivent en famille.

« Il est important que chaque propriétaire sache que l’animal doit être emmené chez le vétérinaire en cas de maladie et, en consultation avec lui, s’il y a lieu, un sera prescrit thérapie pharmacologiquey compris les antibiotiques”, explique le directrice adjointe du service vétérinaire provincial Gerlinde Wiedenhofer.

Il est alors fondamental, explique-t-on, que ces thérapies viennent effectué exactement selon les instructions de votre médecin et qu’ils ne soient pas raccourcis, prolongés ou administrés différemment des prescriptions.

” Ce type de comportement peut conduire à des résistances en médecine vétérinaire, tout comme chez l’homme ou les plantes. – explique Wiedenhofer – ce qui signifie que le médicament ne fonctionne plus ou que la source de la maladie ne peut pas être complètement combattue et qu’un problème aigu devient chronique.

Interviewé par il Dolomiti, il a fait le point sur la situation le président de l’association vétérinaire du Haut-Adige Franz Matthäus Hintner qui précise comment la philosophie européenne, dans la gestion de l’usage des antibiotiques, « va dans le sens d’une réduction de leur utilisationnotamment en ce qui concerne les animaux d’élevage, également parce que souvent, ces médicaments ont été utilisés pour la prévention des maladies et non pour leur traitement. »

“Il en va de même pour les enfants animaux de compagnie et la recommandation également aux vétérinaires est de réduire leur utilisation – précise Hintner – et tout médecin doit bien réfléchir avant de prescrire, en gardant bien entendu en tête que s’ils sont utiles pour la santé de l’animal, il faut utiliser des antibiotiques”.

Pour assumer un rôle important, du point de vue d’un utilisation correcte de ce type de médicamentsalors ce sont les tests de laboratoire pour permettre d’établir un diagnostic le plus ciblé possible, afin que la thérapie soit également ciblée.

“Il existe deux types d’antibiotiques, les antibiotiques “généraux” et ceux “de réserve”. – explique Hintner – et ces derniers ont une action plus spécifique et ne doivent être utilisés que lorsque les premiers n’obtiennent pas l’effet souhaité : de nombreux vétérinaires, dans le passé, ont agi de manière inverse et le risque est justement celui de renforcer certaines bactéries”.

Et le danger, conclut le président de l’association vétérinaire du Tyrol du Sud, c’est que les risques se projettent aussi sur les êtres humains car “de nombreuses souches bactériennes sont similaires et, pour cette raison, elles peuvent infecter à la fois les animaux et les humains”.

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