Est-il toujours nécessaire de suivre un régime strict ?

Je souffre d’hyperglycémie depuis des années : je suis un régime limité, tant quantitativement que qualitativement ; Je ne fume pas; les transaminases, les triglycérides et la tension artérielle sont normaux ; cholestérol à 175 (je prends des statines sur ordonnance) ; Je ne suis pas en surpoids et je marche tous les jours. Si je développais un diabète de type 2 – dans la famille il y a un précédent d’un oncle -, même si les valeurs ne sont pas très élevées, serait-il nécessaire de le traiter avec des médicaments ou serais-je seulement obligé de manger encore plus régime restreint ? Une diététicienne avait indiqué il y a quelques temps, uniquement pour l’hyperglycémie, un régime à base de légumineuses, de légumes et de fruits. Cette perspective me fait peur : manger et bien manger – même avec l’attention qui convient – est très important pour moi.

Il à répondu Silvana CostaUnité des Maladies Endocriniennes, Hôpital San Bortolo, Vicenza, Association des Diabétologues (ALLER AU FORUM)

L’hyperglycémie dont vous parlez est probablement altération de la glycémie à jeun (c’est-à-dire une valeur comprise entre 100 et 125 mg/dl) et non un taux de sucre dans le sang diagnostique du diabète (taux de sucre dans le sang supérieur ou égal à 126 mg/dl, confirmé par deux échantillons de sang prélevés après au moins huit heures de jeûne).

Facteurs de risque

Une altération de la glycémie à jeun est un des facteurs de risque d’apparition du diabètemais il y en a bien d’autres qu’elle n’a pas : tolérance réduite aux glucides (qui est mis en évidence par la charge orale de glucose), familiarité au premier degré (dans votre cas, vous avez un parent au deuxième degré atteint de diabète), de surpoids, d’hypertension, de faibles taux de HDL, de taux de triglycérides élevés.

Mode de vie correct

Les résultats de plusieurs essais cliniques randomisés réalisés chez des patients présentant une tolérance réduite aux glucides ont montré que La prévention du diabète passe par un mode de vie correct. Il est raisonnable de supposer que les interventions proposées sont également efficaces dans d’autres catégories à risque de diabète (patients présentant une glycémie à jeun altérée). Un mode de vie correct comprend une activité physique régulière (20-30 minutes par jour ou 150 minutes par semaine) et une alimentation saine et correcte.

Que mettre sur la table

diète méditerranéenne Il a été démontré qu’il réduisait le risque de développer un diabète : il est basé sur la consommation répandue de aliments d’origine végétale (légumineuses, fruits et légumes), glucides à faible indice glycémique (de préférence grains entiers et dérivés) et huile d’olive extra viergesur une consommation réduite de produits d’origine animale (riches en graisses saturées), avec une préférence pour le poisson par rapport à la viande et au fromage.

Thérapie pharmacologique

Les aliments transformés doivent être limités autant que possible. Il a été démontré que le régime méditerranéen a des effets positifs sur la santé et constitue un modèle que nous devrions tous suivre. Continuez comme vous le faites : en cas d’apparition d’un diabète, l’éventuelle mise en route d’un traitement médicamenteux se fera en fonction des résultats d’analyses sanguines (glycémie à jeun et hémoglobine glyquée).

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