le VAR voit et ne voit pas, les buts refusés, le cas Scamacca et le carton rouge pour Milenkovic

La performance de l’arbitre La Penna au stade Gewiss, lors du match retour de la demi-finale de la Coupe d’Italie, analysée sous radiographie par l’expert Mediaset De Marco,

Ce fut la révélation arbitrale de la saison : La Penna, désignée par Rocchi pour le match retour de la demi-finale de la Coppa Italia, a commis très peu d’erreurs cette année, se révélant au contraire souvent excellente. Le dernier match arbitré (enfin) était Juventus-Fiorentina.n championnat mais voyons comment il s’est comporté hier au stade Gewiss.

L’histoire de La Penna avec l’Atalanta et la Fiorentina

Le sifflet romain il avait déjà arbitré la Viola 11 fois dans sa carrière avec un bilan de 5 victoires, 2 nuls et 4 défaites. Même nombre de matches (11) avec l’équipe de Bergame mais les matchs précédents étaient plus souriants avec 8 victoires, 1 nul et seulement deux KO.

L’arbitre a averti 4 joueurs et en a expulsé deux.

Assisté par les assistants Giallatini et Del Giovane, avec le quatrième homme Marchetti, Aureliano au Var et Marini à AvAR, l’arbitre a averti quatre joueurs, dont 2 de l’équipe italienne : 43′ Mandragora (F), 56′ Kolasinac (A), 69′ Dodô (F), 80′ Scamacca (A). Milenkovic (F) expulsé 52′, Niccolini (F) 76′ pas du terrain. Temps de récupération : 4′ pt, 5’st.

Atalanta-Fiorentina, dossiers au ralenti

Ce sont les épisodes douteux. Deuxième but de Bergame à la 13e minute. Mais avant le but, l’action commence par un piétinement de Koopmeiners sur Beltran. La Penna, rappelé par le VAR, revient en arrière et change de décision : c’est une faute et le but est refusé. A la 25ème minute, il sort avec un tacle haut. Carnesecchi frappe Nico Gonzalez avec son genou et marcher sur son pied : beaucoup de protestations mais pour l’arbitre il n’y a rien de pertinent. Le VAR n’intervient pas. Viola avec 10 dès la 52e minute : verticalisation pour Scamacca : Milenkovic lisse le ballon, accroche l’attaquant et est expulsé pour une faute du dernier homme. À la 79e minute, Scamacca a frappé Nico Gonzalez et lui a donné un carton jaune : il a été averti par un avertissement et manquera la finale contre la Juventus. Les protestations ont été vives, même après le match. Pour Gritti, l’adjoint de Gasperini suspendu, il n’y avait aucune raison de jaune. À la 94e minute, Lookman a marqué, selon l’assistant Giallatini, le Nigérian était parti d’une position de hors-jeu. Cependant, le VAR ne reconnaît pas de hors-jeu et le but est validé.

Pour De Marco, il n’y a pas eu de pénalité pour la Viola

Andrea De Marco clarifie l’épisode impliquant Carnesecchi et Nico Gonzalez juste avant la demi-heure de jeu au stade Gewiss, lorsque le gardien, en sortant, frappe le pied de l’Argentin qui tombe au sol. L’ancien arbitre, invité des studios Mediaset sur Canale 5 déclare : “l’intervention est aléatoire, ce n’est pas une pénalité.” Il y a également peu de doutes pour ce dernier concernant le jaune donné par La Penna à la 80e minute à Scamacca qui lui a coûté la finale. La faute sur Nico Gonzalez a été jugée digne d’un jaune par l’ancien arbitre ligure. Dans l’ensemble, La Penna a été décente à l’Atalanta-Fiorentina.

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