Sinner-Kotov à l’ATP Madrid, le résultat en direct

(Marco Calabresi) Plus fort que le russe Pavel Kotov, plus fort que la douleur. Jannik Sinner est également en huitièmes de finale à Madrid, mais cette fois la fatigue s’est fait sentir, et avec elle aussi un petit problème à la hanche droite avec lequel le numéro 2 mondial (mais tête de série numéro 1 de la Caja Magica) vit depuis un moment. Il nous est arrivé de le voir s’étirer et profiter de chaque changement de ton jusqu’à la dernière seconde pour reprendre son souffle et “s’écouter”, mais lorsqu’il s’agissait de donner l’accélération décisive du match était l’habituel Sinner, bon pour clôturer 6-2 7-5 et ne pas se laisser entraîner par le Russe vers un troisième set qui lui aurait encore plus tendu les jambes. Le problème, pour Jannik, c’est que contrairement à ce qui s’est passé après le match contre Sonego, cette fois-ci, heures de repos seront moins de 24: le joueur bleu devrait être de retour sur le terrain demain, le quatrième match sur le terrain dédié à Arantxa Sánchez, également avec un toit.

Cela devrait, parce que Sinner a émis quelques doutes lors de l’interview d’après-match en italien. Il a d’abord évoqué la possibilité que, comme contre Kotov, nous puissions jouer avec le toit fermé (à Madrid, le printemps prend un certain temps), mais que “J’ai un peu de mal, on verra ce qui est le mieux pour mon corps” ça fait penser à un long assis entre les mains de physiothérapeute Giacomo Naldi — présent en Espagne avec l’entraîneur Simone Vagnozzi — pour vérifier que tout est en ordre et ne pas risquer d’aggraver la situation en vue de Rome et de Madrid. Traduit : La présence de Sinner sur le terrain est loin d’être certaine.

​Contre un joueur fort physiquement mais qui paie un peu en agilité, Sinner a utilisé le ballon court à plusieurs reprises : le service n’a cependant pas été le même que d’habitude, comme en témoignent les deux breaks consécutifs subis dans le premier set. Kotov, cependant, n’a jamais été en mesure de conserver son service tout au long du premier set, même si les problèmes de déplacement de Sinner étaient de plus en plus évidents du côté du coup droit. «Essayons de gagner comme ça», l’incitation de Vagnozzi depuis le box, mais cela n’a pas été facile : après le break gagné à 2-1 dans le deuxième set, Jannik a dû faire face à une balle de set, avant de se retrouver presque subitement dans le match. ET lorsque Kotov a servi en profondeur, Sinner a décidé que le match devait se terminerpour courir sur le lit.

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