Sanchez se moque d’un Alaphilippe très généreux, Pogacar se laisse faire. Craquez pour Caruso

Sanchez se moque d’un Alaphilippe très généreux, Pogacar se laisse faire. Craquez pour Caruso
Sanchez se moque d’un Alaphilippe très généreux, Pogacar se laisse faire. Craquez pour Caruso

La sixième étape de la tournée parle espagnol Tournée: Pelayo Sanchez résiste bien aux attaques de Julian Alaphilippe et plus encore d’exploiter le trail dans le sprint aux rangs serrés qui récompense le coureur du Movistar, très doué pour saisir l’instant présent et placer une note aiguë pas si évidente. L’Australien Luke Plapp termine à la troisième placerenonçant en fait presque à aborder le sprint, alors que Andrea Piccolo arrive quatrième, laissant le groupe à la fin, les hommes du classement laissant le travail en attente en attendant des jours plus difficiles, avec le Le contre-la-montre de demain de Foligno à Pérouse premier vrai test. Le seul défaut de la journée a été la chute de Caruso, hors du classement (près de 12 minutes de retard).

Giro d’Italia, 6ème étape :

L’étape du les chemins de terre cela n’a pas déçu les attentes. Avec une évasion partie de loin qui a également eu l’un des protagonistes Julien Alaphilippeau-delà Luc Plapp, qui sur une trentaine de kilomètres était aussi le maillot rose virtuel (leÉmirats arabes unis il a laissé faire). Puis sur les deux sections de terre de Vidritta et Bagnaia la scène a littéralement explosé : juste Plapp il a tenté de s’échapper du groupe de fugitifs, avec Alaphilippe et Pelayo Sánchez bon pour remonter sur son volant.

Les trois ils ont commencé à bien s’entendreimpatient d’anticiper le retour du groupe qui, sur les tronçons les plus difficiles, a également vu alterner de nombreux équipiers de luxe (voir Ganna et Milan) pour tirer pour leurs capitaines. Pogacar il a vérifié sans souci et a laissé faire, en évitant surtout de commettre des erreurs (entre autres sur le terrain, mais sans conséquences, Dani Martinez, Uijtdebroeks et O’Connorcontrairement au malheureux Caruso).

A la fin la larme de Serres Rapolano ça rapproche le groupe, mais pas assez : le sprint récompense Sanchezquelle blague Alaphilippe cela pour une demi-roue, avec Plapp troisième e Petit (quittant le groupe dans les 3 derniers km) qui ferme à 24 secondes.

Giro d’Italia, étape 6 : ordre d’arrivée et classement

L’ordre d’arrivée de la quatrième étape du Giro :

  1. Sánchez (Spa) en 4h01’08”
  2. Rue Alaphilippe (Fra)
  3. Plapp (Aus) à 3″
  4. Petit (Ita) à 24″
  5. Narvaez (Ecu) à 29”
  6. Rue Mezgec (Slo)
  7. Rue Hermans (Bel)
  8. Rue Schultz (Aus)
  9. Rue Martinez (Col)
  10. Rue Lutsenko (Kaz)

Ce sont les 5 premiers du classement général (voici le classement complet) :

  1. Pogacar (Slo) en 23h21’31”
  2. Thomas (Gbr) à 46’’
  3. Martinez (Col) à 47″
  4. Uijtdebroeks (Bel) à 55”
  5. Rubio (Col) à 56”

Étape 6, Torre del Lago Piccini-Rapolano Terme : bulletins

  • SANCHEZ 9 : première joie dans un grand tour, et devant un champion (peut-être un peu décadent, mais toujours tel) comme Julian Alaphilippe. Qui tente par tous les moyens de s’en débarrasser, sans succès. Bravo à l’Asturien de ne pas s’être laissé prendre par la chaleur et de ne pas commettre d’erreurs. Victoire digne.
  • ALAPHILIPPE 7.5 : la fin est amère, car sur une ligne d’arrivée comme celle de Rapolano, il y a encore quelques années, il aurait gagné haut la main. Cette fois, il doit serrer les dents, mais il n’a pas grand-chose à se reprocher : il a tenté de se détacher de ses compagnons d’échappée dans la montée, puis ses jambes ont lâché au sprint.
  • PLAPP 7.5 : il a été le plus combatif de la journée, essayant même d’y aller seul avant qu’Alpahilippe et Sanchez ne le rattrapent après le premier chemin de terre de la journée. Il a finalement payé le prix de ses efforts, mais après avoir fait de son mieux.
  • BARDET 6.5 : dans la montée des Serre di Rapolano, il donne le ton dans le groupe des meilleurs, montrant une condition résolument captivante. Ça fait plaisir de le revoir ainsi : peut-être que lorsque les ascensions arriveront, il pourra faire du spectacle et divertir.
  • TIBÈRE 6.5 : pour un garçon qui veut grandir et apprendre des meilleurs, il n’y a rien de mieux que d’être aux côtés de ceux qui voyagent vite. C’est juste dommage pour la chute de Caruso qui risque de lui enlever au passage une ressource précieuse.
  • POGACAR 6 : il laisse le soin à ses rivaux, préférant rester en retrait. Votre esprit se tourne déjà vers le contre-la-montre de demain : il faut parfois agir avec parcimonie.

Giro d’Italia, le premier contre-la-montre arrive : Ganna, mais pas que ça

Arrive le moment du premier contre-la-montre du Giro : de Foligno à Pérousepour un total de 40 kilomètres, il y aura de nombreux pièges à surmonter, à commencer par le vent (qui pourrait être un facteur) en passant par une arrivée résolument exigeante, avec la dernière partie du parcours qui obligera les coureurs à grimper jusqu’à la partie supérieure de Pérouse (dénivelé d’environ 300 mètres dans les 5 derniers km). Une étape qui pourrait également s’avérer difficile pour les spécialistes du contre-la-montre : Ganna est le favori logiquemais sur une piste aussi difficile, même un comme Pogacar pourrait (devrait) avoir son mot à dire, ainsi que Thomas (qui a également perdu le Tournée l’année dernière en plein dernière partie du dernier contre-la-montreregarde au hasard le plus difficile) e Arensman.

Source : Getty

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